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CAN 2015: Wilfried Bony, à la pointe des Eléphants

Wilfried Bony, auteur de deux buts face à l’Algérie en quarts de finale, sera l’un des atouts de la Côte d’Ivoire face à la RD Congo. Pour sa troisième CAN, le nouveau joueur de Manchester City a encore plus d’ambitions. Une chose normale pour un buteur.

Wilfried Bony attaquant cote ivoire elephant football

De notre envoyé spécial à Bata,

Juste avant la CAN 2013 en Afrique du Sud, on avait demandé à Wilfried Bony s’il avait la possibilité de revendiquer une place importante au sein des Eléphants. « Oh non, pas vraiment. Didier Drogba est toujours présent et c’est difficile de revendiquer quelque chose lorsque l’on a quelqu’un comme lui au-dessus de soi. Mais il faut que je sois prêt pour pouvoir être efficace au moment où l’on fait appel à moi », avait-t-il répondu. L’ombre de Didier Drogba planait encore…  Aujourd’hui, la star des Eléphants a pris sa retraite internationale. Bony est prêt.

Hervé Renard : « Je n’ai jamais douté de ses capacités »

Avec un doublé face à l’Algérie, Wilfried Bony, la nouvelle recrue de Manchester City, a pris une nouvelle dimension. Pourtant, il n’avait pas encore justifié son nouveau statut de joueur africain le plus cher de l’histoire. Recruté pour environ 40 millions par les Citizens en janvier dernier, il n’a pas eu l’occasion de scorer depuis le début de la compétition en Guinée équatoriale. « Il ne faut pas oublier que Wilfried Bony était l’un des meilleurs buteurs en Premier League en 2014. Ce n’est pas n’importe où, c’est en Angleterre. Je n’ai jamais douté de ses capacités à marquer. Avec tout le travail des autres, c’est lui qui nous fait passer », commentait son coach Hervé Renard après la victoire face aux Fennecs.

Wilfried Bony, c’est la puissance, la technique et le jeu de tête. C’est aussi un joueur qui met les défenseurs dans le dur. Seul dans la surface de réparation face au Mali, l’attaquant de Swansea avait éliminé Molla Wagué son adversaire direct d’un superbe petit pont humiliant. Le geste de Bony, grand fan de Ronaldo, reste pour l’instant le plus spectaculaire de cette CAN.

La revanche de 2012 ?

Aux Pays-Bas, tout le monde se souvient de Bony. Entre 2011 et 2013, l’international ivoirien avait planté 53 buts en 73 matches avec Vitesse Arnhem. « Je voulais progresser tactiquement, techniquement, dans un championnat réputé pour être offensif », disait Bony à l’époque. Bonne pioche. Obsédé par le football dès son plus jeune âge, Bony est sélectionné par François Zahoui pour la première fois avec la Côte d’Ivoire en 2010, et fait ses débuts lors d’un match face au Burundi. En 2012, il perd la finale de la CAN face à la Zambie, dirigée par Hervé Renard, dans le stade de Libreville.

Notamment grâce à Wilfried Bony, Renard pourrait continuer l’aventure qui avait débuté avec les Chipolopolo avec un deuxième titre. Véritable colosse, Wilfried Bony, lui, pourrait voir encore plus grand.

Source: rfi.fr

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