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Campagne nationale de vaccination du cheptel au Mali : 63 585 400 têtes à vacciner en 2021 contre 54 600 800 la campagne dernière

L’édition 2020-2021, de la vaccination nationale du cheptel malien a été officiellement lancée le 24 janvier 2021, à Kati Drale. Placée sous le haut parrainage du président de la transition, SEM Bah N’Daw, le Premier ministre Moctar Ouane a inoculé la première dose de cette campagne qui vise 63 585 400 têtes contre 54 600 800 têtes en 2019-2020.

Après Maraka Counko, Samanko, Bougoula Hamo à Sikasso, Baguineda, c’était le tour du Parc animal de Kati Drale de célébrer cette traditionnelle cérémonie qui marque le début de la vaccination du cheptel sur toute l’étendue du territoire national.

À l’instar des années précédentes, ce lancement consacre le démarrage d’une série d’activités pour lutter contre les maladies animales telles que la pneumonie contagieuse bovine, la fièvre aphteuse, la peste des petits ruminants, la maladie de Newcastle, etc.

Selon les organisateurs, cette vaccination vise à réaligner le Mali sur le plan sous régional et international, en matière de production animale.

« Le cheptel malien occupe la première place au niveau de l’espace UEMOA et la seconde au niveau de l’espace communautaire de la CEDEAO. C’est un pilier important dans notre économie que nous devons préserver, encourager et soutenir », a indiqué, le Premier ministre Moctar Ouane en ajoutant que « Notre ambition c’est de hisser l’élevage malien au premier rang à l’échelle continentale ».

Tout en réaffirmant le soutien de l’ensemble du gouvernement a ce sous-secteur de développement au Mali, le Premier ministre a tenu à féliciter le laboratoire central vétérinaire qui constitue, selon lui, un laboratoire de référence sur le continent.

Pour Mohamed Ould Mahmoud, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Mali en faveur du processus sous-régional de radiation de la peste des petits ruminants à l’horizon 2030 et de contrôle progressif de la pneumonie contagieuse bovine à l’horizon 2025.

Selon lui, cette campagne vise encore à renforcer la protection sanitaire et le contrôle des maladies à travers la vaccination.

Par ailleurs, le ministre s’est réjoui du résultat considérable obtenu suite à ces campagnes, soit une amélioration de près de 8,2 %, l’année dernière.

Selon lui, ce résultat doit son existence grâce au soutien et l’accompagnement du secteur privé, dont 35 % de l’effectif vacciné contre la peste des petits ruminants et près de 65 % des effectifs vaccinés contre pneumonie contagieuse bovine. D’ailleurs, il a indiqué que 162 vétérinaires privés tutélaires du mandat sanitaire participeront aux activités de vaccination, en plus des agents du secteur public.

Aux dires toujours du chef du département de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, ces efforts ont été aussi enregistrés dans le cadre de la lutte contre l’exercice illicite de la pharmacie et de la profession vétérinaire ainsi qu’en matière de santé publique vétérinaire. « Grâce à la vaccination et à la surveillance épidémiologique permanente, nous avons enregistré une progression sensible du taux de couverture vaccinal », a-t-il indiqué.

Concernant la surveillance épidémiologique des maladies transfrontalières telle que la grippe aviaire, le ministre a indiqué qu’il sera accru dans le cadre du concept une seule santé.

A noter qu’au cours de cette campagne, près de 63 585 400 animaux, contre 54 600 800 têtes en 2019-2020, seront vaccinés.

Mais, selon lui, l’atteinte de cet objectif dépendra de la mobilisation des éleveurs, c’est pourquoi il a exalté les éleveurs et les professionnels de l’élevage à faire vacciner massivement les animaux conformément a la règlementation en vigueur.

Pour le maire Georges Kané, la vaccination du cheptel n’a pas besoin d’une démonstration particulière, pour faire savoir son importance.

« C’est le meilleur moyen et demeure le sûr garant pour notre population d’accéder à des produits d’élevages de meilleure qualité », a-t-il indiqué.

Pour sa part, El hadj Mamadou Boly, président du parc animal de Kati Drale, représentant de tous les éleveurs du Mali, a invité les acteurs de l’élevage à prendre à bras le corps cette campagne vaccination du cheptel.

« On doit se réjouir aujourd’hui d’avoir un remède à certaines maladies qui ont jadis causé une tragédie dans le domaine de l’élevage », a-t-il indiqué à l’endroit de ses frères afin de les inviter à la vaccination de leurs bétails.

Au-delà du cheptel, M. Boly dira que : « Notre santé aussi en dépend puisqu’on vit de la viande et du lait de ces animaux. Si ces animaux sont malades, on ne sera pas à l’abri des risques de maladie » a-t-il mis en garde.

Issa Djiguiba

 Source: Journal Le Pays- Mali

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