Dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la Dengue et la fièvre jaune, et d’autres maladies vectorielles, le ministère de la Santé et des Affaires sociales, à travers ses services techniques (la direction générale de la Santé et de l’hygiène publique et la direction régionale de la santé du district de Bamako), a organisé, du 16 au 23 décembre 2019, une campagne de désinsectisation et de dératisation dans le district de la Bamako et environnant. Le ministre de la Santé et des Affaires sociales était hier sur le terrain à la Rue 14 entre Madina Coura et Missira pour constater de visu l’opération.
Face à l’épidémie de Dengue, la fièvre jaune et d’autres maladies vectorielles constatées dans le district de Bamako, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a entrepris du 16 au 23 décembre dernier une vaste campagne de désinsectisation et de dératisation pour faire face à ces maladies transmissibles par des vecteurs (Moustiques). Elles constituent un problème de santé publique au Mali. Les populations, surtout les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes qui payent de lourd tribut à cause de ces différentes pathologies.
La lutte contre les vecteurs est la première méthode de prévention des maladies à transmission vectorielle. Elle constitue une composante majeure, selon les agents de santé, de la stratégie de lutte antipaludique et permet de réduire l’incidence et les conséquences de la maladie. C’est dans ce cadre que le MSAS, pour interrompre la chaine de transmission de la maladie de la dengue et de la fièvre jaune dans le district de Bamako et environs a organisé la présente campagne dans les six communes du Bamako et environnant (Kalaban Coro, Niamana, Sirakoro, Moribabougou, Tititbougou, Sirakoro…). Cette campagne, qui devrait prendre fin hier, a coûté 48 millions de francs CFA, financés par la Banque mondiale à travers le Projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées (Paalu MTN au Sahel). Elle aura mobilisé 138 agents, 18 véhicules, 18 appareils de fumigation et 72 appareils de pulvérisation. Ces opérations ont concerné les caniveaux, les collecteurs, et tous les points noirs dans les six communes du district de Bamako et environnant.
Pour s’assurer de la bonne tenue de cette opération, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel H. Sidibé, était hier sur le terrain avec son cabinet pour voir de visu le déroulement de cette campagne de désinsectisation et de dératisation. C’était au niveau de la Rue 14 qui abrite un collecteur qui traverse le quartier de Médina Coura et celui de Missira.
Au terme de cette visite, le ministre Michel H. Sidibé, en compagnie de la directrice régionale de la santé du district, a salué cette opération qui permettra de réduire considérablement le risque de transmission des maladies par les vecteurs, notamment les moustiques, les mouches, les salamandres, les cafards et les rats en les éliminant directement ou en détruisant les gîtes larvaires. Pour le ministre, la fumigation est un moyen efficace de prévention des maladies vectorielles qui menacent notre santé. Il a espéré poursuivre ce combat pour l’amélioration de notre cadre de vie. Il a salué l’ensemble des agents qui ont donné un éclat à cette campagne.
Les populations ont salué cette opération.
Aly Badra Coulibaly, Mamadou Traoré, riverains de la Rue 14, a remercié les autorités pour cette opération : « Nous sommes très contents de cette opération. Nous savions combien, on était envahi par les moustiques. Nous pouvons commencer à espérer pour le futur. Nous demandons d’autres initiatives allant au curage et au désherbage des caniveaux et collecteurs.
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