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Campagne cotonnière 2023/2024 : Le Mali conserve sa première place selon Sika-finance

Après la Foreign Agricultural Service du Département de l’Agriculture des États-Unis, c’était au tour du site d’information financière et économique relatif à la Bourse dans les 8 Pays de l’UEMOA de rendre publique, la semaine derrière, son classement annuel de la campagne cotonnière 2023/2024. Il découle des données fournies par le Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (PR-PICA) qui regroupe six (6) de l’UEMOA (Mali, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Sénégal) et deux (2) d’Afrique centrale (Cameroun, Tchad).

Au regard de ce tableau, le Mali est en tête de peloton avec une production cotonnière de 690 000 tonnes, grâce à une hausse de 77% par rapport à la campagne 2022/2023. Il est suivi par le Bénin qui a enregistré une augmentation de 1,99% à 600 063 tonnes.

Le Cameroun occupe la 3e place grâce à une augmentation de 25,3% de sa production précédente pour 394 090 tonnes au terme de la campagne 2023/2024. Le Burkina Faso vient en 4e place avec une production de 387 279 tonnes de coton graines, soit une chute de 4,3% par rapport à sa production 2022/2023. Avec une production cotonnière en hausse de près de moitié (47%) environ, comparativement à la campagne précédente, la Côte se positionne en 5ème pays producteur de l’UEMOA et atteint 347 371 tonnes.

Le Tchad est classé 6è, en raison également d’une hausse de 9,3% à 111 262 tonnes, tandis que le Togo et le Sénégal sont relégués au bas du tableau en enregistrant respectivement des productions de 67 679 et de 12 991 tonnes, soit une augmentation de 45,4% pour l’un et une chute de 1,1% de chute) pour l’autre.

On relève somme toute dans l’ensemble une nette augmentation de la production par rapport à la campagne 2022/2023 caractérisée par une baisse drastique de la production corollaire l’avènement d’une nouvelle espèce d’insectes ravageurs les jassides.

Cette prouesse des pays du PR-PICA, tels que le Mali, la Côte d’Ivoire, le Togo, entre autres, s’explique par la mise en œuvre d’une bonne politique de lutte contre les jassides, ces petits insectes ravageurs rongeant les feuilles et les fleurs de coton et qui mettent en péril les récoltes dans ces différents pays en causant du traumatisme dans le monde paysan.

 

Amidou Keita

Le Témoin
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