Depuis plusieurs semaines, les fortes pluies enregistrées dans beaucoup de localités du pays ont provoqué des inondations et détruit des cultures. Cette situation fait craindre à certains producteurs de mauvaises récoltes cette année. Mais la direction nationale de l’agriculture rassure « ces pluies ne devraient pas impacter sur la production de 10 millions de tonnes de céréales attendue cette année ».
Ces fortes pluies ont commencé à s’abattre depuis le mois d’août dernier. Les cercles de Diré, Goundam, Niafunké au nord et Macina, au centre ou encore Yorosso au sud ont été les plus touchés. Selon les populations, de nombreux champs ont été submergés par les eaux de pluies faisant planer des menaces sur les rendements cette année.
Cependant la direction nationale de l’agriculture, les responsables tente de rassurer : « les pertes sont minimes au regard des quantités de pluies reçues ». Et selon elle « les zones les plus touchées sont celles traversées par le fleuve Niger précisément les cercles de Mopti et de Ségou. Pour Oumar Maïga directeur national de l’agriculture, si les pluies continuent jusqu’en fin septembre les 10 millions de tonnes prévues pour cette campagne seront atteintes.
Certains hydrogéologues estiment que le niveau des eaux a atteint ces derniers mois le seuil d’alerte. Selon eux, le fleuve a presque dépassé la côte d’alerte de 3m80depuis le 9 septembre dernier. Une situation qui n’est pas sans conséquences sur les cultures
A noter que plus de 15 mille familles sont sans abris suite aux inondations survenues un peu partout dans le pays durant la période allant du 25 mai au 17 septembre 2018.
A Macina dans la région de Ségou les champs de riz sont remplis d’eau et il n ‘y a plus de système d’évacuation. Les paysans de cette localité attendent que le vent emporte les eaux mais cela tarde. Pour le moment ils ont pris des initiatives qui ne tiendrons pas longtemps si les précipitations continuent, estime Modibo DientaHabitant à Macina
Source: studiotamani