« Oh la la la, quel sacré weekend ! Moi qui voulais me reposer pour récupérer des activités de la semaine, le social a consumé tout mon repos ! ». Combien de fois n’a-t-on pas entendu quelqu’un se plaindre de la pesanteur des évènements sociaux ? Des évènements qui se suivent à un rythme infernal. Entre les décès, les mariages, les baptêmes, les rencontres familiales, les tontines, les fiançailles, les anniversaires et que sais-je encore, le social pèse et perturbe la vie de bon nombre de personnes.
De fil en aiguille, on a l’impression que le social est devenu comme une sorte de camisole de force que certains se sont vu enfiler. Alors que d’aucuns se sentent obligés d’honorer de leur présence, d’autres n’entendent pour rien au monde rater un évènement social pour se plaindre après du manque de repos.
Et pourtant, le fait d’être présent à toutes les cérémonies ne nous rend pas forcément sociable. Bien au contraire, bon nombre d’adeptes des évènements sociaux s’avèrent être par moment des voisins pas commodes à vivre. Est-ce la camisole de force qu’ils ont revêtu qui les rend insociable hors du social ? Ou alors, est-ce la fatigue endurée qui met leurs nerfs à fleur de peau ?
Il y a matière pour les sociologues et les psychologues pour un vaste champ d’analyse. En attendant d’en connaitre les principales conclusions un jour, le social va continuer à bouleverser la vie de bon nombre de personnes sans qu’on ne soit totalement sûr que cela contribue à la sociabilisation des uns et des autres. Et c’est aussi cela le charme de notre société…