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Cameroun : Une marche pacifique violemment réprimée par les forces de sécurité le weekend dernier

Dans l’optique de protester contre les résultats de la présidentielle précédente au Cameroun, de plaider pour le retour de la paix dans les régions anglophones, et de protester contre la gabegie des fonds publics qui se fait sous couvert de l’organisation de la CAN 2019 retirée aux Camerounais, les militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) avaient initié une marche pacifique sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, le samedi 26 janvier, cette marche qui était interdite par les autorités du pays a provoqué des troubles par la  violente répression des manifestants.

Contrairement au programme annoncé par les manifestants, cette marche qui devait être tenue sur l’ensemble du territoire camerounais n’a pu avoir lieu que dans trois villes du pays. Dévoués dans la lutte contre les dilapidations des fonds publics de l’État, des fraudes et hold-up électoraux, et du retour de la paix au sein de la zone anglophone, en dépit de l’interdiction de la marche, les militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) étaient au rendez-vous ce 26 janvier pour dénoncer ces faits.

C’est aux environs de 9H que les dizaines de militants du MRC avec à leur tête l’opposant Célestin Djamen ont commencé à marcher dans les rues de la capitale économique du pays. Comme explique notre source, après avoir fait quelques mètres, les manifestants ont été rejoints par les forces de sécurité qui n’ont pas hésité à leur tirer des gaz lacrymogènes. Cela, hormis toute sommation. Outre, des forces de sécurité ont également fait usage des balles réelles pour la répression des manifestants du MRC. « Au début, ils tiraient des gaz lacrymogènes, après ils ont commencé à tirer des balles réelles », confirme un manifestant réprimé.

Suite à ces tirs, le leader de la marche, Célestin Djamen, a reçu une balle dans la cuisse avant d’être immédiatement conduit à l’hôpital général. Informés, les militants sont aussitôt partis à l’hôpital. De là-bas, ils ont été rejoints par les forces de sécurité camerounaises. Suite aux tirs de gaz lacrymogènes et de balles, une avocate qui était venue rendre visite au blessé Célestin, Michelle Ndoki, a-t-elle aussi été heurtée. C’est ce que précise cet autre manifestant : « Celle-ci ne faisait pas partie des manifestants. Elle est arrivée à sa voiture accompagnée d’Albert Ozongang (leader de la dynamique, un parti allié au MRC). Une fois descendue de sa voiture, l’avocate a été  suivie par un policier qui a tiré à  quatre reprises. Me Ndoki a reçu trois balles, et une commerçante qui se trouvait à côté d’elle en a aussi reçu une.»

D’après nos informations, un conducteur de moto-taxi et deux piétons ont été également  touchés par des balles perdues.

Mamadou Diarra 

Source: Le Pays

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