Un antipaludéen contrefait dénommé le « Co-Arinate » vendu actuellement dans les pharmacies au Cameroun a déjà provoqué la mort d’au moins deux personnes notamment à Douala et à Yaoundé, a-t-on appris mercredi auprès du Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (LANACOME).
La dernière victime en date serait un enfant de sept ans, d’après ce laboratoire qui a saisi par voie de correspondance le ministère de la Santé publique (MINSANTE) à travers la direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DPML) pour que des mesures soient rapidement prises afin de retirer de la circulation, le médicament contrefait.
Dans cette note dont APA a obtenu copie, le laboratoire attire l’attention du ministère de la Santé sur la nécessité de mener des contrôles afin de s’assurer du retrait effectif de cet antipaludéen contrefait, a notamment précisé qu’après un cas similaire constaté à Douala, « un incident est survenu dans la ville de Yaoundé, où un jeune patient de six ans est décédé après la consommation d’un antipaludéen Co-Arinate ».
Plus loin dans sa lettre, le destinateur relève que la seconde information c’est que « le LANACOM a mené des investigations qui ont porté entre autres, sur l’indentification du produit incriminé ».
Aux dernières nouvelles, le MINSANTE, le LANACOME avec l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) seraient à pied d’œuvre pour que cette « poison » puisse être rapidement neutralisée afin d’éviter d’allonger la liste des victimes », ont rassuré les autorités sanitaires.
Journal du mali