Au lendemain de la marche pour la paix organisée, mardi 31 juillet 2018, par des camerounais à Buéa, l’on a assisté à la libération de 8 chefs traditionnels qui avaient été kidnappés par les sécessionnistes.
Les sécessionnistes avaient un délai de 24heures pour libérer les 8 chefs traditionnels qu’ils avaient kidnappés quelques jours auparavant. Pour Patrick EKEMA le maire de Buéa, c’est déjà un pas vers un retour à la paix. L’autorité municipale s’est réjouie de l’acte posé par les sécessionnistes et a assuré que « tous les commerces précédemment scellés seront ouverts » et que tout reviendra à la normale.
Il faut dire que le retour à l’ordre, est un rêve que caressent tous les Camerounais et principalement la majorité des ressortissants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une marche patriotique avait d’ailleurs été organisée dans ce sens. Les populations de Buéa ont tenu à exprimer leur soutien aux institutions de l’Etat en militant pour l’unité et l’harmonie entre les habitants du Sud-Ouest.
Ils brandissaient des pancartes condamnant « les violences perpétrées ces dernières années par des terroristes aux prétentions sécessionnistes, le sécessionnisme, la destruction de notre culture…. ».
Les manifestants étaient encadrés par un important dispositif d’hommes en tenue. C’est sur une distance de près de 5km sur la principale rue de la ville que s’est déroulée la marche, qui s’est achevée sans incident.
Dans les tous prochains jours, une conférence générale sur la crise anglophone initiée par le Cardinal Christian Tumi a été annoncée. L’objectif de cette rencontre c’est de ramener la paix des deux régions Anglophones du Cameroun.
Afrikmag