La situation se complique davantage pour la tendance Oumou Touré. En dehors de sa nomination complaisante et illégale comme présidente intérimaire par Oumou Touré, il nous est parvenu que Mme Keita Fatoumata Sissoko ne représente actuellement aucune structure au sein de la CAFO. Elle était membre au nom de l’UNTM et est à la retraite il y a 5 ans.
Les textes de la CAFO sont précis. On est membre lorsqu’on représente une ONG ou autre structure féminine. Aux dires de notre source, si les autres sont membres légales de la CAFO, ce n’est pas le cas chez la présidente intérimaire imposée par l’actuel ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille. Notre source nous apprend qu’elle représentait l’UNTM à la CAFO. « Fatoumata Sissoko dit Fanta Damba était membre syndicale à la BDM-SA et c’est pour cela qu’elle est à l’UNTM. A la CAFO, c’est le comité des femmes de l’UNTM qu’elle représentait », nous informe notre source. Selon nos informations, la présidente intérimaire de Oumou Touré ne peut plus représenter cette structure, l’UNTM, parce qu’elle est à la retraite depuis un bon moment. « Fatoumata Sissoko dit Fanta Damba est à la retraite il y a cinq ans. Elle n’est ni à la BDM-sa ni à l’UNTM. Elle ne peut donc, dans les normes, pas être membre de la CAFO car elle ne peut plus représenter l’UNTM où elle a déjà pris sa retraite », nous précise notre source. Cela est une autre violation flagrante des textes qui indiquent qu’on est membre de la CAFO si on est représentante d’une structure féminine ou une ONG. Suivant cette directive, la présidente intérimaire, depuis le premier jour de sa retraite, devrait, si elle est légaliste, démissionner de la CAFO. « Même à la CAFO, le poste qu’elle occupe, présidente intérimaire, est illégale car les textes ne le prévoient pas », nous précise notre source.
En plus de ces violations des textes, notre source nous informe que Mme Keita Fatoumata Sissoko a des dossiers contre elle. D’abord, selon notre source, elle est poursuivie au camp I pour l’ouverture forcée qu’elle avait faite sans grosse de justice. « Pour l’ouverture forcée des portes qu’elle a faite, il y’a une poursuite judiciaire contre elle au Camp I », précise notre source, avant d’ajouter : « il y a une plainte contre Fanta Damba au commissariat du 2ème arrondissement ».
Par ailleurs, notre source nous a précisé que les membres des 4 associations fondatrices de la CAFO ont rencontré toutes les deux tendances, Mme Dembélé Oulematou Sow et la tendance Oumou Touré. Selon la même source, la tendance de la présidente élue Oulematou Sow a prouvé la légalité et la légitimité de son bureau à travers les textes. Elle aurait aussi fait savoir aux fondatrices qu’il n’y a pas de crise au sein de la CAFO. Ce sont les autorités qui doivent s’assumer tout en reconnaissant le bureau élu conformément aux textes.
Nous y reviendrons
Boureima Guindo
Source: Le Pays