Ils se reconnaissent par leur caractère hostile à la presse. Cependant ils ne se plaisent qu’à voir les autres croupir sous la misère, dans les différents postes de responsabilité et le Mali n’échappe pas à la règle. Ils sont quelques uns éparpillés entre les structures d’administration publique. En plus de leurs cursus indéfendables, car l’accès au poste de responsabilité dans notre pays depuis environ décennie est monnayé et se repose uniquement sur les relations, affinité et grins….
Le phénomène enraciné au point qu’il est difficile de le combattre. Si rien n’est fait pour changer la donne, le Mali échappera difficilement ce qu’on assiste chez l’autre une «révolution sauvage réprimée ensuite ».
La presse étant un secteur pilier de la démocratie passe au second rôle « sans considération ». On la taxe de prise de position partisane et parfois du manque de professionnalisme.
Sur le plan de l’employabilité, la presse est l’un des secteurs qui regorge autant d’hommes et femmes. Pour cela, elle devrait en occurrence attirer le pouvoir public à investir considérablement, en exigeant plus de résultats également. Car chaque secteur concoure au développement économique et social du pays. Pour vivre on n’a pas besoin d’être agent public de l’Etat. Aujourd’hui, un secteur pourvoyeur d’emploi est négligé par la faute de ceux opposés à la promotion d’une presse libre et indépendante, tapis dans l’ombre. Dans un service que nous préférons taire le nom, en plus des prestations à la pelle dans ce magazine international, la somme due à notre confrère « jeune Afrique » au titre de sa prestation peut payer dix fois environ une dizaine de la presse locale. Et l’argument plus souvent qu’on évoque, qu’il est international, en oubliant que pour être international il faut avoir les moyens de son ambition, autant ce qui demeure l’objectif de tous les organes de presse.
Abdoulaye Adama DIARRA