» Quel est l’accompagnement du fonds de garantie dans le financement des PME/PMI « . Tel est le thème du business forum du mandat 2015 de la jeune chambre internationale Bamako élite qui a eu lieu le samedi 21 février dernier à l’hôtel Radisson. Pour débattre du sujet, les organisateurs ont fait appel au directeur général du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP) du Mali en la personne de Cheickh Sidi M. Seck. Il était pour la circonstance entouré de certains banquiers notamment Cheickna Cissé et Babaly Bah, PDG de la BMS sa.
Les PME/PMI jouent un rôle majeur dans la création d’emplois. Elles constituent un instrument important de la stratégie de l’Etat en matière de politique de réduction de la pauvreté. Pour atteindre son objectif de croissance accélérée, le gouvernement malien a décidé de faire du secteur privé un acteur essentiel de la stratégie de développement du pays. Selon M.Seck, l’une des principales contraintes au développement du secteur privé reste l’insatisfaction des besoins de financement de ce dernier par le système bancaire et financier. A l’en croire, les contraintes au financement des entreprises notamment les PME/PMI sont le plus souvent liées à l’inadéquation entre la nature des ressources et les financements des investissements, l’insuffisance dans l’étude et le montage des dossiers des promoteurs de projets, l’insuffisance des garanties également à l’environnement juridique et judiciaire peu propice à un recouvrement rapide et efficient des créances.
A ses dires, la conséquence de ces contraintes se traduit par un niveau élevé du coût du crédit pour les PME/PMI. D’où la création du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP sa) qui est un établissement financier initié par le gouvernement avec un capital social de 4,8 milliards de F CFA. Fruit d’une volonté politique et d’une dynamique de partenariat entre l’Etat malien, le secteur privé et le système bancaire, le FGSP vise à garantir partiellement les banques et établissements financiers pour des crédits accordés à des PME/PMI et à des institutions financières décentralisées relevant du secteur privé concernant notamment la création, la modernisation et l’extension de leurs activités.
Mais aussi, pour des crédits à court terme. Selon M.Seck, la mission du FGSP Sa est d’apporter plus de solutions aux banques en termes de couverture partielle des risques liées à l’octroi de concours aux PME/PMI. Partant de là, offrir plus d’opportunités à ces dernières dans le financement de leur implantation, leur développement et leur modernisation. Il a pour objet de participer à l’amélioration des conditions de vie des micro-entreprises et des PME/PMI, légalement installées au Mali, au financement bancaire. Toujours selon le directeur général du FGSP, le fonds a pour ambition d’être un outil de développement au service des promoteurs des PME/PMI en couvrant partiellement leurs engagements auprès des banques. Selon M.Seck, en vue de rendre le coût du crédit soutenable et compétitif pour les entreprises, le fonds a convenu d’un accord-cadre de partenariat avec 5 banques dont la BMS Sa.
Cadre d’échanges entre les jeunes issus de par le Mali, selon le président 2015 de la JCI Bamako élite, Abdoul Karim Konaté, il s’agissait pour l’organisation à travers ce forum d’offrir des opportunités d’affaires à ses membres en leur donnant d’amples informations sur les mécanismes de financement des PME/PMI. « La promotion de l’initiative privée au Mali et la problématique du financement des PME/PMI, l’amélioration de l’accès au financement bancaire des PME/PMI « , sont les deux sous-thèmes qui ont été abordés au cours de ce business forum du mandat 2015 de la JCI Bamako élite.
Ramata S. Kéita
Source: L’Indépendant
