Alors président de la Transition du Mali, Dioncounda Traoré a été tabassé à sang à son palais de Koulouba. À la différence que le président intérimaire, n’a pas subi le même sort, mais a été mis en résidence surveillée avec son Premier ministre et certains de ses membres du gouvernement.

Mais, bien avant, ATT du Mali, alors qu’il était à quelques mois de la fin de son mandat, un capitaine fantoche, le fera fuir de Koulouba, pour ensuite se refugier à Dakar au Sénégal. Et alors médiateur de la crise malienne, Blaise Compaoré se fera aussi chassé par des putschistes pour se réfugier en Côte d’Ivoire. Mais, le coup d’Etat qui vient de survenir en terre burkinabè est incompréhensible. D’où la levée de boucliers de la Communauté internationale.

Comme au Mali, va-t-on réclamer la présence de la communauté internationale, notamment  de la Minusma et de la Barkhane ? Va-t-on réclamer au Burkina le retour de Blaise Compaoré surtout que ce sont ses proches qui ont pris le pouvoir par la force, comme c’est le cas de cette demande forte au Mali, bien que ce ne soit pas son parti qui soit au pouvoir ? Quel sort sera-t-il réserver au général Diendéré, si tant est vrai que les coups d’Etat son des crimes abominables et portent une atteinte grave aux institutions républicaines ?  Le général Diendéré aura-t-il le même sort que Issène Habré, Dadis Camara, Amadou Haya Sanogo et autres ? Nous attendons de le savoir !!!

Samba KEÏTA

source : Le Flambeau