Roch Marc Kaboré a procédé à un remaniement de son gouvernement. Ce remaniement est marqué par l’entrée de neuf nouveaux ministres et l’ouverture d’un ministère de l’intégration africaine.
Dans son décret, le président burkinabè a annoncé que Simon Compaoré cède son portefeuille de la sécurité à Clement Sawadogo. Ce premier, très contesté par la société civile est désormais ministre d’Etat auprès de la présidence. Aussi contesté, le premier ministre Paul Kaba garde son fauteuil.
La société civile peut se féliciter pour l’entrée de trois de ses membres. Seyni Ouédraogo, ministre de la fonction publique et du travail, Harouna Kaboré, ministre du Commerce et de l’industrie, Abdoul Karim Sango, ministre de Culture, des arts et du tourisme. Il remplace Youssouf Sawadogo, resté seulement quatre mois à ce poste.
Un nouveau ministère
Précédemment député, Béchir Ismaël Ouedraogo devient le nouveau ministre de l’Energie. Une femme au portefeuille de la Femme et de l’action sociale, Laurence Ilboudo. Stanislas Ouaro devient, quant à lui, ministre de l‘éducation nationale et de l’alphabétisation, tandis que Vincent Dabilgou occupe désormais le ministère des Transports. Le ministère de l’intégration africaine et des burkinabès de l’extérieur vient d’être créé. Il est dirigé par Paul Robert Tiendrebéogo.
33 ministres composent ce nouveau gouvernement contre 32 au précédent. Il est constitué en grande partie des personnalités proches du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Les raisons de ce remaniement n’ont pas été avancées par la présidence. Cependant, la société civile exigeait le départ du ministre de la sécurité, Simon Compaoré pour les attaques djihadistes récurrentes à la frontière du Mali auxquelles ce dernier avait du mal à faire face.
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