Dans le Centre-Nord et le Sahel . Au moins deux gendarmes et sept civils ont été tués mardi dans deux attaques dans le Centre-Nord et le Sahel burkinabè, a annoncé la plateforme de suivi des attaques terroristes « Sahel Security ».
Selon la plateforme, mardi, une patrouille de la gendarmerie nationale du Burkina Faso a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé dans la localité de Ouanobe sur l’axe Kaya- Dori dans le Centre-nord faisant deux morts parmi les gendarmes.
Le même jour, des individus armés non identifiés ont attaqué le village de Tassiri non loin de la mine d’or d’Essakane dans la commune de Gorom-Gorom dans le Sahel faisant au moins 7 morts parmi les civils.
Des sources locales jointes au téléphone par l’agence Anadolu ont confirmé ces deux attaques sans fournir de bilan.
Ces attaques interviennent au lendemain d’une attaque à l’engin explosif contre un convoi de ravitaillement sur l’axe Djibo-Bourzanga dans le Sahel lundi, avec un bilan provisoire de 35 morts et 37 blessés, tous des civils, selon le gouvernement burkinabè.
Réagissant à cette attaque contre le convoi de ravitaillement, le président burkinabè le Lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a déclaré mardi que « cette énième attaque lâche et barbare est la preuve que nous devons continuer le combat contre tous ceux qui refusent la main tendue ».
« J’ai la ferme conviction que nous les vaincrons, ce n’est qu’une question de temps », a-t-il ajouté.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.
Dans une déclaration commune, 28 organisations d’aide internationale ont alerté lundi, que près d’une personne sur dix au Burkina Faso, soit près de 2 millions de personnes sur 20 millions d’habitants, est déplacée à cause du conflit.
AA / Ouagadougou/ Dramane Traoré