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Burkina Faso : Amnesty international appelle l’armée à libérer les dirigeants détenus, l’UA rejette comme «nulle et de nul effet» l’annonce de démission

Il faut que la garde présidentielle cesse d’avoir recours à la force meurtrière, aux coups et à toute autre forme de violence pour réprimer lesmanifestations Rechercher manifestations et qu’elle libère les membres du gouvernement de transition qui sont détenus arbitrairement”, a déclaré Amnesty International dans une déclaration parvenue a koaci.com.Des manifestants opposés a la prise en otage du président de la transition Michel Kafando et du premier ministre Yacouba Isaac Zida par la garde prétorienne de Balise Compaoré ont été frappés et avaient essuyé des tirs à la suite de semonce.

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Desmanifestations Rechercher manifestations de grande ampleur s’annoncent en réaction à la dissolution du gouvernement de transition et les membres du régiment de sécurité présidentielle (RSP) doivent s’abstenir d’avoir recours une nouvelle fois à une force excessive contre des manifestants pacifiques, souligne Amnesty international.

En octobre 2014, plus de 10 personnes avaient été tuées et des centaines avaient été blessées lorsque les forces de sécurité, dont le RSP, avaient ouvert le feu sur la foule sans arme.

Plusieurs hôpitaux de Ouagadougou ont déjà admis des civils présentant des blessures par balle. Deux décès ont été signalés par des sources médicales.

«La situation au Burkina Faso est extrêmement préoccupante. Le président par intérim et toutes les autres personnes détenues doivent être libérés sans délai et leur intégrité physique doit être protégée, a déclaré Gaetan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Les forces de sécurité doivent respecter le droit de manifester pacifiquement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’il y ait davantage de morts et de blessés. »

Amnesty International appelle l’armée à libérer immédiatement et sans condition les membres du gouvernement de transition qui ont été arrêtés et placés en détention arbitrairement, y compris le président par intérim Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, ainsi qu’à permettre la réouverture des stations de radio fermées.

La détention de membres de l’appareil exécutif et l’annonce par le RSP que le gouvernement de transition était dissous ont déclenché desmanifestations Rechercher manifestations à Ouagadougou, la capitale, et dans d’autres villes du pays, notamment à Bobo Dioulasso.
Des stations de radio, aussi bien nationales que privées comme Oméga FM, ne sont plus autorisées à émettre. Des journalistes ont vu leur matériel confisqué ; certains ont même été menacés et frappés par des membres du RSP.

Par ailleurs, la garde présidentielle effectue des tirs de sommation pour disperser la foule dans les artères principales et patrouille dans la capitale, empêchant tout regroupement. Un couvre-feu a été instauré et les frontières ont été fermées.

“Il n’y a aucune raison d’empêcher des stations de radio d’émettre ou d’intimider des journalistes”, a déclaré Gaetan Mootoo.

« La liberté d’expression doit être protégée. Des mesures doivent être prises de toute urgence afin que les médias puissent faire leur travail librement et sans restriction, et que le droit à l’information soit respecté», a-t-il poursuivi.

Le récent coup d’État a eu lieu deux jours seulement après que la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) a recommandé de démanteler le RSP, tout comme plusieurs OSC.

Le général Gilbert DIENDERE, ex chef d’État major de Compaoré, a été désigné par les militaires du Rsp comme le président du CND, nouvel organe qui dirige le pays.

L’UA rejette comme «nulle et de nul effet» l’annonce de démission

Après la condamnation et l’appelle aux libérations immédiates mercredi, jeudi soir, à travers un communiqué transmis, l’Union Africaine (UA) par la voix de laa Présidente de la Commission, Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, a rejeté comme “nulle et de nul effet” l’annonce par des militaires de la “Destitution” du président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando.

Elle appelle également tous les États membres de l’UA et la communauté internationale dans son ensemble à faire “échec à cette tentative de remise en cause de la Transition” tout en soulignant qu’elle saisira le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, qui se réunit vendredi (18 septembre 2015), de la grave situation qui prévaut au Burkina Faso pour “permettre au CPS de prendre toutes les mesures qu’appelle cette situation”, comme relevé dans le communiqué.

Boa, Ouagadougou

 

Source: koaci

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