“Dans la nuit de dimanche, des individus armés se sont introduits dans le village de Hamkane, situé à 7 km de Arbinda, où ils ont assassiné le Cheikh (leader religieux) du village, son fils aîné et son cousin”, a déclaré à l’AFP, M. Yoda, précisant qu’une quatrième personne avait été tuée dans un village voisin.
Les trois premières victimes étaient Peuls, a indiqué un habitant à l’AFP.
“Pendant l’inhumation du Cheikh et des deux autres, on a identifié quatre individus qui feraient partie du groupe ayant commis ce forfait. La population s’est ruée sur ces personnes qu’elle a lynchées et dans la foulée il y a eu trois autre morts, a-t-il poursuivi.
“Le bilan est de sept tués, deux huttes et une maisonnette incendiées, a résumé M. Yoda, soulignant que “la situation est maîtrisée et sous contrôle” lundi.
Confronté depuis quatre ans à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières, le Burkina Faso enregistre également des affrontements intercommunautaires.
Ces évenements se produisent quelques jours à peine après le massascre de quelque 160 habitants peuls au Mali voisin le 23 mars.