Convaincu que “la corruption est un fléau social qui gangrène l’économie de notre pays et sclérose son développement”, Samba A. Baby a vigoureusement contribué à la lutte contre le phénomène engagé par les plus hautes autorités de notre pays. Ainsi, plusieurs services publics ont accordé une importance particulière à la mise en œuvre des recommandations. Aussi, ces vérifications ont-elles rencontré l’adhésion de certains gestionnaires qui se sont inscrits dans une dynamique de régularisation.
Dynamique de régularisation par les entités vérifiées au cours des missions de vérification
De 2018 à 2022, le BVG a organisé des missions de vérification au cours desquelles certaines entités ont effectué d’importantes régularisations. Ces régularisations au cours des missions de vérification sont le fruit d’un ensemble de facteurs au nombre desquels la bonne compréhension par les entités vérifiées des irrégularités financières et des recommandations formulées par le Bureau et leur volonté de les appliquer au quotidien pour une saine gestion des ressources publiques. Cette transformation qualitative de l’administration malienne est en partie due aux efforts de sensibilisation des entités vérifiées à l’application de bonnes pratiques de gestion.
Plus de 8 milliards de FCFA régularisés au cours des missions du BVG
Inscrites dans l’atteinte d’objectifs de qualité et de performance et convaincues que ces irrégularités constatées par le BVG peuvent être immédiatement corrigées, des entités vérifiées ont consenti des efforts fort appréciables en effectuant des régularisations. Des avancées considérables ont été constatées au cours des années 2019, 2020, 2021 et 2022 dont le mérite revient à la direction administrative et financière de la Primature, aux départements ministériels en charge du Culte, du Développement rural, des Routes et de l’Habitat, à l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP), à l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute), à l’Office des produits agricoles du Mali (Opam), à l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), à la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD), au Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), aux Communes urbaines de Nioro et de Kita et à celles rurales de Pimperna, Pelengana et Zan Coulibaly, à l’Office du Niger, au Projet de reconstruction et de relance économique (PRRE), au Pari mutuel urbain (PMU-Mali) et au cadastre minier.
Source BVG