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Brigade spéciale d’investigation anti-terrorisme au Burkina Faso

Le Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes depuis 2015, a adopté mercredi un décret portant création d’une Brigade spéciale d’investigation anti-terrorisme et de lutte contre la criminalité organisée (BSLAT)

“L’adoption de ce décret permet de créer et de rendre opérationnelle la Brigade spéciale des investigations anti terrorisme et de lutte contre la criminalité organisée”, selon le rapport du Conseil des ministres tenu mercredi.

Le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a précisé qu’il s’agissait de rendre opérationnel un pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre les infractions terroristes.

Le Burkina Faso, autrefois en paix, au cœur de l’Afrique de l’Ouest, se trouve en difficulté car au centre d’une bataille entre les extrémistes et les efforts régionaux de lutte antiterroriste pour lesquels il n’est pas bien préparé. Les plus grands voisins, le Mali et le Niger, luttent depuis des années contre des groupes extrémistes qui ont prêté allégeance à Al-Qaïda et à l’organisation de l’État islamique.

plus Jadis concentrées au nord du pays, les attaques ont gagné progressivement d’autres régions, dont l’Est qui abrite une vaste aire forestière où des cellules terroristes comptent implanter leur base, selon plusieurs spécialistes de la question.

Maintenant que la menace extrémiste a franchi la frontière du Burkina Faso, le pays participe à  une nouvelle force anti-terrorisme régionale, le G5 Sahel. Les dépenses militaires ont bondi de 24% entre 2016 et 2017, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. La lutte a mis à rude épreuve les forces de sécurité et a effrayé des dizaines de milliers d’élèves  qui ont quitté des écoles.

Lorsque les premières attaques extrémistes ont frappé l’ouest du Burkina Faso en 2015, elles portaient la signature du mouvement Al-Mourabitoun, une branche d’extrémistes basés au Mali qui, selon les autorités burkinabè, avait reçu le soutien de certains Burkinabè. Ensuite, un groupe djihadiste local a commencé à se former et les attaques sont devenues plus effrontées.

La capitale, Ouagadougou, a été touchée pour la première fois en janvier 2016, des extrémistes visant un café populaire qui accueillait des étrangers, tuant au moins 30 personnes. En août 2017, 18 personnes ont été tuées dans une attaque contre un restaurant turc dans la capitale. Et une attaque en mars a visé le quartier général de l’armée et l’ambassade de France, tuant huit soldats

Face à la recrudescence des actes terroristes dans la région Est, le gouverneur régional a annoncé mardi que la circulation routière dans cette zone était formellement interdite aux usagers se déplaçant avec des engins à deux ou trois roues de 19h à 5h du matin.

Source: intellivoire

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