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Brèves: les groupes armés prêts pour le dialogue

Après cinq jours de tractations à Alger, les groupes armés du nord du Mali sont parvenus à un accord pour relancer les négociations inter-maliennes d’une manière «inclusive».

 

Mourabitoune MUJAO TERRORISTE REBELLES MLNA

 

Les mouvements armés s’engagent dans un dialogue inclusif
Les mouvements signataires de l’accord de cessez-le-feu du 23 mai ont affirmé hier soir, leur volonté d’œuvrer pour la consolidation de la paix en cours. Selon le ministère algérien des Affaires étrangères, le MNLA, le HCUA et le MAA ont signé la déclaration d’Alger. Laquelle déclaration les engage dans un dialogue inter malien « inclusif ». Ce dialogue malien vise à trouver une solution définitive à l’instabilité dans le Nord du Mali. Les principaux dirigeants étaient réunis dans la capitale algérienne depuis le jeudi dernier pour des consultations exploratoires après l’accord de cessez-le-feu. Ces consultations sont les deuxièmes du genre, car les mouvements avaient déjà participé en janvier dernier à Alger à une rencontre en vue de la relance du dialogue inter malien.

Chasse aux véhicules immatriculés “K” fond bleu
Pour lutter contre l’usage abusif des véhicules de l’Etat, la police appuyée par la gendarmerie a fait une sortie pour des contrôles. L’opération s’est déroulée dans le cadre du programme de bonne gouvernance prôné par le pourvoir en place. Cette opération qui a débuté le weekend dernier doit se poursuivre toute cette semaine. Les propriétaires de ces véhicules font partie d’une catégorie de fonctionnaires qui n’ont pas le droit d’utiliser les voitures les jours fériés, or c’est le contraire que l’on constate. L’opération a aussi permis de découvrir une autre classe de faussaires qui utilisent les plaques d’immatriculation de l’Etat sur des voitures privées. Cette astuce dans le but de circuler dans des véhicules non dédouanés qu’ils présentent comme appartenant à l’Etat. Tous ceux qui ont été arrêtés dans ce cas de figure seront présentés et poursuivis devant les autorités compétentes pour « faux et usage de faux ».

International: l’armée centrafricaine privée d’armes
Les forces armées centrafricaines désarmées par les Séléka et mis sous embargo par les Nations Unies sont toujours privées d’armes. Les autorités du pays travaillent à faire lever cette interdiction onusienne pour permettre aux soldats de travailler dans la quiétude. Car aujourd’hui à Bangui, on trouve les armes partout sauf dans les casernes. « Qui dit armée, dit armes. Sans armes, il n’y a pas d’armée. Il faut d’abord qu’il y ait cette base, il faut que ce soit des gens armés pour faire leur boulot. Donc quand on parle d’armée c’est nécessairement d’armement », martèle le lieutenant Jean Gustave du bataillon de soutien. Depuis le début de la crise, 8000 FACA ont été recensés dans tout le pays par la présidence centrafricaine. A défaut de fusils les forces armées touchent à nouveau, depuis le mois de mars leurs soldes. C’est déjà un pas en attendant que l’ONU décide de réhabiliter l’armée centrafricaine dans tous ses droits.

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