Les FAMa réajustent leur Stratégie de lutte contre les groupes terroristes
Le Chef d'état-major général des Armées, le Général de Division Abdoulaye
Coulibaly, porte à la connaissance de l'opinion nationale que dans un souci de
reconsidérer notre posture opérationnelle sur le terrain, les unités isolées vont être
regroupées en point d'appui et centres de résistance.
C'est ainsi que les postes d'Anderaboukane et d'Indelimane ont replié sur Ménaka,
aujourd'hui 9 novembre 2019. Le poste de Labbezanga a replie sur Ansongo.
Dans ce choix opérationnel, d'autres unités seront également concernées. Cette
décision s'inscrit dans l'exécution d'un nouveau concept d'opération qui vise à mieux
adapter la stratégie à la menace des terroristes et narcotrafiquants.
Il n'est nullement question d'abandonner les populations, précise le commandement.
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Les FAMa détruisent une base terroriste à Kouna
Les FAMa ont détruit ce jour 9 novembre 2019 une base terroriste à Kouna. C'était
au cours de l'opération TIESABA, aux environs de 7 heures, près de la mare du
village de Kouna. Elle est située dans la localité de Boulkessy (Mopti). Des motos
des terroristes ont été brûlées, un panneau solaire à été récupéré de même qu'un fût
d'essence vide, des bidons de 20 litres d'huile, 3 livres coraniques, des clés de
réparation mécanique.
Par contre, aucune trace de présence humaine n'a été constatée.
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COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
SUR LA SITUATION DE LA DENGUE AU MALI.
Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, le Ministère de la Santé et des
Affaires Sociales informe l’opinion nationale et internationale de la notification, le
jeudi 31 octobre 2019, de cas de dengue en Commune VI du district de Bamako et
dans le district sanitaire de Kalabancoro.
Face à cette situation, un dispositif robuste de riposte a été mis en place.
A la date du 5 novembre 2019, quatorze (14) cas suspects ont été notifiés et répartis
comme suit :
– 11 cas suspects à Yirimadio,
– 2 cas suspects à Niamana,
– 1 cas suspects à Banankabougou.
Parmi ces cas suspects, six (6) ont été testés positifs aux laboratoires du Centre
Universitaire de Recherche Clinique (UC RC) et du Centre d’Infectiologie Charles
Mérieux (CICM) de Bamako.
Sur les six (6) cas positifs, trois (3) sont de Yirimadio, âgés de 3, 16, et 20 ans, deux
(2) de Niamana, âgés de 2 et 13 ans et un (1) de Banankabougou âgé de 49 ans.
Tous les cas ont été pris en charge et se portent bien. On ne déplore aucun cas de
décès.
Ainsi, les actions suivantes sont en cours :
– l’investigation et la prise en charge des cas,
– la pulvérisation intra et extra domiciliaire dans les localités concernées,
– l’activation des comités de gestion des épidémies et catastrophes à tous les
niveaux du système de santé,
– le renforcement des capacités du personnel et des stocks des intrants,
– le renforcement de la surveillance épidémiologique sur toute l’étendue du territoire
national,
– l’information et la sensibilisation des populations sur les mesures de prévention de
la maladie.
Le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales invite les populations à observer les
mesures de prévention ci-après :
– mesures individuelles : l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides ; les
crèmes répulsives ; le port d’habits amples et à manches longues ;
– mesures collectives : l’assainissement de l’environnement (l’hygiène et la salubrité
quotidienne, le désherbage, la destruction des sources d’eaux stagnantes, la
pulvérisation domiciliaire, des espaces verts).
Le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales invite les populations à rester
sereines, et les rassure que toutes les mesures sont prises pour maintenir notre pays
indemne de toute épidémie.
Bamako, le 5 novembre 2019
P/Le Ministre/PO
Le Secrétaire Général
Dr Mama COUMARE
Chevalier de l’Ordre National
POUR LA PAIX AU MALI
L’engagement de la fondation Tilwalte Peace Network
Dans le but de conduire le pays vers une sortie de crise, la
fondation Tilwalte peace network a organisé un forum sur le
Dialogue intergénérationnel, à l’Institut des sciences
politiques, Relations internationales et communication
(ISPRIC), ce jeudi soir 07 novembre.
C’était sous la présidence du Représentant du ministre de la Jeunesse et
des Sports, en présence de l’Ambassadeur de Belgique qui s’est réjoui de
l’initiative.
Selon la présidente du Réseau Tilwalte pour la paix, Fatima Al Ansary,
l’objectif de la Fondation est de créer un réseau de jeunes ambassadrices
de la paix pour femmes et filles au Mali par le biais d’une formation
intensive en consolidation de la paix par le leadership, la médiation, la
négociation, l’esprit d’entreprise et le dialogue communautaire.
A ses dires, «les différentes générations de notre pays doivent se
concerter. La parole doit être aussi donnée aux jeunes et aux femmes», a
sollicité Fatima Al Ansary.
Quant à Amadou Diarra Yalcouyé, Secrétaire général du ministère de la
Jeunesse et des Sports, il a tenu à saluer l’organisation de ce forum tout
en soulignant que cette cérémonie est un canal qui permet la
«transmission de la connaissance entre différentes générations».
Il faut rappeler que les panélistes ont développé les thèmes relatifs au
rôle des jeunes et des femmes dans le processus de paix, la formation
professionnelle comme moyen de lutte contre l’enrôlement des jeunes
dans les groupes armés, la gestion équilibrée des ressources naturelles,
financières pour la fin des tensions communautaires.
Mahamadou Sarré
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Les Brèves
L’ANPE fait des dons à des femmes vulnérables et celles
en situation de handicap
Les dons sont composés, entre autres, de bourses de formation en coupe
et couture offertes par le COPCC ; 12 machines simples et 2 de broderies ;
des kits de mobilité (10 motos tricycles et des mototaxis) ; un appui de 5
millions FCFA aux activités génératrices de revenus ; des séchoirs. Les
bénéficiaires sont des femmes vulnérables et des femmes en situation de
handicap.
En présidant la cérémonie, le ministre de l’Emploi et de la Formation
professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, s’est réjoui de la remise des kits.
A ses dires, la célébration du mois d’octobre de chaque année comme
mois de la solidarité est devenue une tradition au Mali pour soutenir les
valeurs de solidarité, de partage et d’entraide.
« Nous devons relever le défi du chômage des jeunes dans un cadre
consensuel et solidaire. Et ce défi doit reposer sur une responsabilité
citoyenne et un devoir de solidarité du gouvernement, des associations,
des ONG, des partenaires nationaux et internationaux. Dans cette
optique, mon département mettra tout en œuvre, dans une synergie
d’actions, pour créer les conditions d’employabilité des jeunes et
traduire dans les actes la grande ambition que nourrit le président de la
République à l’endroit de la jeunesse malienne. Pour cet appui à
l’entreprenariat, je voudrais lancer un appel à la jeunesse. Bien que
parsemé d’embûches, l’auto emploi ou l’entreprenariat demeure l’une
des solutions recherchées pour vaincre le chômage et le sous-emploi »,
a-t-il souligné.
Pour terminer, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle
a rappelé que cette édition de 2019 revêt un cachet particulier, marqué
par la volonté de la Direction générale de l’ANPE de concrétiser une de
ses missions essentielles, à savoir concevoir et mettre en œuvre des
mécanismes et des actions destinées à assurer la promotion de l’emploi,
notamment l’emploi féminin et de celui des personnes en situation de
handicap, mais aussi et surtout de magnifier le partenariat existant
entre l’ANPE, les ONG Al Farouk-Mali et Agir.
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MEETING D’HOMMAGE AUX FAMA
L’après-midi du vendredi 08 novembre dernier, les parages du
Monument de l’Indépendance, ont servi de cadre à un meeting
de soutien et d’hommage aux Forces armées maliennes
(FAMa).
Le podium du meeting était occupé par Fatoumata Sacko dite Djina,
présidente la plateforme «Défendons le Mali». Elle avait à ses côtés
Amadou Cissé de la primature, ou encore Amadou Sangaré, président du
mouvement Mali-IBK 2018. Leur initiative était bonne: «soutenir les
FAMa» dans la guerre contre les forces du mal.
Son badge d’organisateur au cou, avec la mention «Hommage aux
FAMa», Fatoumata Ouattara se réclamant de l’Union des femmes leaders
du Mali et déplore la faible mobilisation. «Tout le monde sait pourquoi
les gens ont peur», dit-elle. Et d’appeler les gens au prochain meeting
«Vendredi prochain». «Nous appelons tous les Maliens à sortir pour
soutenir les FAMa parce que chaque militaire tué est un fils, un mari ou
un père».
Rassemblées par Mahamadou Sarré
Source: L’Observatoire