D’après le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, « tout le monde doit s’en inquiéter et nous ne devons pas être surpris s’ils sont là »
Lors d’une conférence de presse, le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Luwellyn Landers, a déclaré qu' »il est possible que la personne à côté de vous soit membre de Boko Haram », parce qu’il ne porte pas de couleurs, de tenues ni de logos distinctifs, ce qui les rend difficiles à distinguer. « Ils sont devenus efficaces à ce point », a-t-il noté.
Toutefois, le ministre a ajouté qu’il n’y avait à l’heure actuelle aucune preuve que le groupe était actif en Afrique du Sud. M. Landers a également indiqué que le gouvernement sud-africain s’inquiétait du sort des lycéennes enlevées et était préoccupé par les attaques terroristes incessantes de Boko Haram qui coûtent la vie à des civils innocents.
L’Afrique du Sud, a-t-il ajouté, continuera de soutenir les actions prises par l’Union africaine (UA) afin d’aider les pays comme le Nigéria qui subissent le fléau du terrorisme et des groupes armés qui ont des répercussions sur des innocents et entravent le développement.
Le 9 juin dernier, 20 nouvelles jeunes filles avaient été enlevées dans l’Etat de Borno, près de Chibok, la ville où plus de 200 lycéennes ont été enlevées, en avril au Nigéria. L’armée a dit les avoir localisées, mais les recherches pour les retrouver n’ont encore rien donné. Le gouvernement nigérian est même visé actuellement par une campagne médiatique qui dénonce son impuissance face aux insurgés de Boko Haram.
Le groupe islamiste armé, dont le nom signifie « l’éducation occidentale est un péché », s’en prend régulièrement aux femmes, aux écoles, aux églises ou aux représentations de l’Etat. Depuis 2009, leurs attaques ont fait plusieurs milliers de morts.