COMPTE RENDU DU GOUVERNEMENT
Le premier ministre a rencontré les jeunes de Kati: “l’Etat va s’assumer “
Ce lundi 26 Août 2019 dans le cadre de la recherche d’une solution à la situation de blocage de la route Bamako-Kayes, le premier ministre a rencontré les jeunes de Kati, ils ont 4 doléances : la démission du Ministre des infrastructures, le démarrage des travaux des routes RN3 RN4, le transport voyageur avec le train et la relance du traffic passager sur à l’aéroport de Kayes Dag dag.
Le Premier ministre leur a fait savoir qu’il y a pas de problème majeur au niveau de l’aéroport de Kayes. Il faut juste que les compagnies aeriennes acceptent de fréquenter l’aéroport. Pour répondre à ce besoin pressant des populations le gouvernement est en train de créer une compagnie afin d’assurer les vols locaux, qui d’ailleurs se font actuellement à l’aéroport de Kayes. Il ne peut pas donner de garantie mais le dossier de création d’une nouvelle compagnie avance.
Pour ce qui est de la route le financement est acquis, il y a un détail technique à régler au niveau de SATOM et le ministère des infrastructures. Sans cela les travaux ne peuvent pas commencer sans quoi la société a eu des avances et des équipements sont à Yelekebougou, les travaux de la route doivent se faire sur 3 exercices budgétaires. Le PM veut s’assurer avant de donner une date du début des travaux.
Pour ce qui concerne la démission de la ministre des infrastructures, Boubou Cissé a jugé que c’est une revendication de trop, parce que cela relève du président de la république.
Après les échanges, le PM a donné le temps aux jeunes de réfléchir en leur mettant à disposition la salle.
Le collectif rejette la demande du PM de lever le blocus sans la démission du Ministre des infrastructures, le démarrage des travaux des routes RN3 RN4, le transport voyageur par le train et la relance de l’aéroport de Kayes.
Dr. Boubou Cissé les a remerciés tout en reconnaissant le bien-fondé de leur démarche. Il leur a fait savoir qu’il doit aller à Kayes par la route afin d’écouter d’autres maliens, mais que l’état prendra ses responsabilités, l’état s’assumera.