Les infrastructures routières sont des véritables voies de développement. D’où l’engagement certain du président IBK à en faire son cheval de bataille pour son quinquennat.
Le Mali, après plus de 50 ans d’indépendance reste encore un pays très enclavé. Toutes choses qui compliquent son développement. Au pouvoir de 2002 à 2012, le président ATT a ouvert de nombreux chantiers. Il reste aujourd’hui à IBK de les achever. Conscient de cette situation, IBK semble prendre le taureau par ses cornes. Et depuis son arrivée à Koulouba, il s’adonne à cœur joie à la construction de nombreuses routes et de réfection de certaines dégradantes.
C’est dans cette perspective que le président IBK vient de prendre en compte le bitumage de la route Barouéli-Tamani. Ce tronçon qui avait été arrêté à cause du coup d’état de 2012 va s’achever pour un délai d’exécution de 12 mois. Pour le bonheur de millions de personnes, Tamani étant une zone de culture de riz et de production de poisson par excellence. La sous préfecture fournit de nombreuses autres contrées en riz, mil, poisson et viande de très bonne qualité.
En effet, il ressort du conseil des ministres du vendredi 17 février que le marché relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route Barouéli-Tamani, longue de 30,6 kilomètres environ, est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise BECM-CG pour un montant de 7 milliards 222 millions 996 mille 259 francs CFA toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 12 mois.
En outre, tous les marchés approuvés, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement adoptée par le Gouvernement en octobre 2015.
La construction et le bitumage des routes Yanfolila-Kalana-Frontière Guinée, Banconi-Dialakorodji-Safo-Nossombougou, Baroueli-Tamani, Kayes-Sadiola-Kéniéba et Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée permettront d’assurer le désenclavement intérieur et extérieur du Mali et contribueront au développement économique et social du pays.
Le financement desdits marchés est assuré entièrement par le Budget national sur les exercices 2017-2018.
Ousmane COULIBALY