Alors que le Tweetman ne connaît plus de répit, mettant tout à profit pour raviver la flamme de la crise sociopolitique actuelle, y compris la hausse du cours de l’or ; un ministre déchu qui a assis sa réputation s’envoie une lettre de félicitations pour travail bien fait, pour cacher en réalité une profonde déception de n’avoir pas été calculé lors de la formation du présent gouvernement pièces détachées. Voici votre BÊTISIER du jour.
Secteur minier : la rançon de la gastrolâtrie
‘’L’or atteint en ce moment son prix le plus élevé depuis l’indépendance du Mali. Cela enrichit considérablement les sociétés minières et doit aussi profiter à notre pays. Il faut que les autorités maliennes engagent des actions rapides dans cette perspective’’. Du n’importe quoi ! Tout le monde le sait, puisque le cours de l’or fait l’objet de publication régulière. En voici des messages corrosifs visant à porter la tension à son paroxysme.
Par contre, ce qu’il faut bien garder dans la caboche, c’est qu’au terme de l’article 15 du Code minier : ‘’à l’exception de l’autorisation d’exploration et de l’autorisation d’exploitation artisanale mécanisée, les titres miniers sont assortis de la Convention d’Établissement définissant les droits et les obligations de l’État et du titulaire du titre minier. Le modèle de la Convention d’Établissement est approuvé par décret du Chef du Gouvernement et joint en annexe au présent Code Minier.’’. En clair, pour les esprits rabougris, les règles du jeu sont prédéfinies ; autrement dit, on ne récolte pas là où on n’a pas semé. Aucun populisme déjanté ne peut y changer quoi que ce soit. C’est une Convention d’Établissement avantageuse pour l’État qu’il fallait signer. Mais certains savants, tellement gloutons, ont préféré assurer le service minimum face à des sociétés minières agressives ; la barbe tellement mouillée qu’ils en sont arrivés à oublier les intérêts des Maliens. S’il y a des actions à engager rapidement, c’est de revoir rapidement les Conventions d’Établissement, après une relecture du Code minier qui est également pris en otage par le lobby minier. On aura tout vu dans ce pays. On zappe des causes des problèmes et on va s’accrocher aux conséquences pour les résoudre. C’est quelle histoire ça !
Étrangement, le Tweetman a bourlingué avec les sociétés minières (Morila- SA où il se rendait souvent) et a extrait de ce gisement d’importantes quantités de substances minérales qui alimentent (ou alimentait) principalement son compte en banque. Les réserves prouvées d’or doivent être épuisées pour que Super Tweeter se trouve une nouvelle activité en se mettant à la fine bouche. Double dividende. Un : il se rappelle au bon souvenir de ses potes. En fait, un chantage masqué. Deux : la galère a tellement massacré les fils d’Adam dans le bled que tous les bledards croient mordicus que l’or là st leur planche de salut. Quand ils apprendront que le prix du métal jaune a grimpé, leur salive éteindra l’incendie provoqué par le M5 et la cote de popularité du Tweetman grimpera également.
Source : INFO-MATIN