Alors que les responsables de l’école islamique, “Selam college”, se préparaient pour assurer la rentrée des classes dans quelques jours, la Ministre flamande de l’Enseignement, Hilde Crevits (CD&V), en a décidé autrement, le vendredi 30 août 2019.
La décision de la Ministre flamande de l’Enseignement se fonde sur un avis de l’inspection de l’enseignement et d’une proposition de l’administration compétente en la matière. En effet, à la demande de la première structure, la Sûreté de l’Etat a mené une enquête sur Lectio, l’ASBL qui a introduit la demande de reconnaissance pour l’école.
De cette enquête, il ressort que “Selam college” dont le projet de création avait suscité la polémique ces derniers mois à Genk, ne remplit pas un certain nombre de conditions de reconnaissance, dont le respect de la Constitution belge et des traités internationaux, en particulier, ceux relatifs aux droits de l’homme et de l’enfant. “L’Agence des services de l’enseignement constate que la reconnaissance ne peut être autorisée”, a déclaré la Ministre Crevits, pour se justifier.
Faut-il le rappeler, la Fédération islamique de Belgique, liée au mouvement islamo-turc Milli-Görü, qui avait souhaité créer un établissement islamique à Genk s’était heurtée, au début du projet, à l’opposition, entre autres, de la N-VA et du Vlaams Belang.
Source: bladi