Dans la nuit de mercredi à jeudi derniers, une bavure policière s’est soldée par la mort d’un jeune homme du nom de Mohamed Traoré, domicilié à l’hippodrome. Il aurait été abattu tué à son domicile par des policiers du 3 ème arrondissement ( épaulés ) par des éléments d’une autre unité. Selon des sources, tout est parti d’un banal contrôle de pièce d’identité lors d’une patrouille.
Le jeune Mohamed n’ayant pas ses pièces et paniqué à la vue des policiers s’enfuit. Il est alors pris en chasse par les agents. Dans un premier temps le jeune homme trouve refuse dans un »grin » devant leur domicile. Il croyait qu’il avait réussi à semer les policiers. Mais quelques instants après le véhicule de patrouille vient freiner brusquement et des agents sautent. Ils se dirigent vers le fugitif. Celui-ci file et rentre dans leur maison. Il eut le temps de fermer la porte principale d’accès.
Les policiers ne renoncent pas. Ils défoncent la porte et pénètrent dans la cours. Finalement ils appréhendent Mohamed Traoré qui s’était réfugié dans sa chambre. Le jeune est traîné hors de la chambre. Selon des témoignages le jeune avait sur lui un canif. Il blesse au bras un policier. C’est alors que deux coups retentissent.. Le jeune Mohamed venait d’être abattu comme un » chien » devant les membres de sa famille dont sa maman qui n’arrêtait de supplier les policiers. Peine perdue !
Mortellement blessé, le jeune est jeté dans le véhicule de la police pour être déposé à l’hôpital Gabriel Touré. Il avait rendu l’âme entre les mains des agents. Dès lors une tentative machiavélique est en cours pour masquer le crime. De l’autre côté la famille de la victime a déjà saisi la justice. Aussi le ministre de la Sécurité le général Salif Traoré a été informé. Il aurait confié l’affaire à l’inspection générale de son département. Parallèlement des démarches sont entreprises en direction de la famille de la victime pour trouver un arrangement. Mais une autopsie à la demande a été faite hier. Et l’enterrement du jeune Mohamed Traoré est prévu cet après midi. À suivre !
Source : BS Diarra