Que se passe-t-il au sein des bataillons des forces armées reconstituées (BAFTAR) dans le Nord du Mali ? C’est la question que l’on se pose depuis quelques jours. En effet, ils ont tous, depuis quelques jours, décidé d’arrêter de travailler. C’est, comme par hasard, Kidal qui a donné le ton ; ensuite, Tombouctou lui a emboîté le pas avant que Labbezanga ne se joigne à la «grève» et décide, elle aussi, de «baisser la garde» depuis hier matin.
Ce qui est bizarre, c’est que tout cela survient au moment où le Commandant de zone, le Général Ouahoun Koné, s’apprête à arriver dans cette ville frontalière du Niger pour la réception du nouveau camp FAMa de Labbezanga. Pour ce qui concerne ce dangereux mécontentement, selon nos sources, il s’agirait de «frustrations nées du non-paiement de certaines indemnités des éléments des groupes signataires au sein du BAFTAR». Ceci, «problème récurrent», apprend-on, serait valable dans toutes les régions où existent les BAFTAR.
SOURCE : NOUVELLE LIBERATION