L’équipe de Kidal affronte le Djoliba Dames, tandis que les Policiers s’expliquent avec le Stade malien.
Si les Rouges s’imposent dans la finale féminine, elles réaliseront le doublé coupe-championnat
Les finales de la Coupe du Mali promettent deux belles affiches, demain au Palais des sports de l’ACI 2000. En Dames le Djoliba s’expliquera avec Atar club de Kidal, tandis qu’en Messieurs, l’AS Police en découdra avec le Stade malien. Comme lors des précédentes éditions, l’honneur reviendra aux Dames d’ouvrir le bal.
Cette rencontre entre les Rouges et les Kidaloises sera placée sous le signe de la revanche pour Atar club qui, on s’en souvient, a été éliminé en championnat par le même adversaire (3-1 lors des Play off). Cette défaite reste encore à travers la gorge des supporters de Kidal et il ne fait guère de doute que les joueuses de Mohamed Salia Maïga aborderont cette finale avec un esprit revanchard.
Il y a donc de la revanche dans l’air, surtout quand on sait qu’après son échec en championnat, le manager Mohamed Salia Maïga a été copieusement sifflé par les supporters. On ne sait pour quelle raison, mais ces sifflets ont fait pleurer le technicien qui a occupé le banc du Djoliba pendant plusieurs années, conduisant même l’équipe au sacre en coupe d’Afrique des clubs (2005).
Si les Rouges s’imposent demain, elles réaliseront le doublé coupe-championnat cette année. Mais pour réaliser ce rêve, les championnes du Mali devront franchir un dernier obstacle : celui de l’équipe de Kidal qui porte tous les espoirs de la 8è Région pour ce grand rendez-vous. C’est la deuxième fois dans l’histoire de la Coupe du Mali qu’une formation de l’intérieur se hisse en finale (le CBD de Koulikoro a également atteint la finale l’année dernière) et on remarque que c’est la deuxième finale d’affilée des Kidaloises après celle de l’exercice écoulé (défaite contre la Commune III, ndlr). Atar club a besoin de ce trophée pour éviter la saison blanche. Mais les joueuses de la 8è Région ont-elles les moyens de damer le pion aux Djolibistes ? A notre avis, tout est possible dans cette finale.
En tout cas, le coach Mohamed Salia Maïga dispose d’un effectif étoffé et le technicien peut également miser sur l’expérience de quelques éléments capables de faire la différence à tout moment. Entre autres, on peut citer Assitan Traoré, Kadidia Maïga et Aminata Diakité (toutes des internationales juniors qui ont participé au dernier Championnat du monde U19). Mais malgré la présence de ces éléments, le Djoliba fait figure de favori logique de cette finale.
Non seulement les Rouges ont le moral gonflé à bloc après leur sacre en championnat, mais elles savent aussi qu’un échec en Coupe du Mali sera très perçu du côté des supporters. Dans les confrontations avec Atar club, le Djoliba a souvent débloqué la situation dans les tirs à trois points et grâce à ces individualités. Aussi, la qualité des grandes équipes est de savoir répondre présent au moment où elles sont attendues.
Et le Djoliba a manifestement cette faculté cette année. Le manager d’Atar club en est conscient, mais il mise sur un sursaut de ses joueuses pour renverser l’ogre djolibiste «Nous avons préparé cette finale avec la plus grande sérénité, assure Mohamed Salia Maïga. On a fait une auto évaluation après le championnat et nous avons constaté que cette année on a perdu le titre à cause d’un problème de doublure. Atar club se fixe cette année comme objectif la participation aux compétitions africaines. Pour ce faire le club doit aller chercher ce qu’il n’a pas. Nous allons aborder cette rencontre contre le Djoliba avec fermeté et détermination dans le but de laver l’affront subi en championnat», a ajouté Mohamed Salia Maïga.
La finale féminine sera suivie directement de celle des Messieurs qui opposera le Stade malien et l’AS Police. Cette rencontre est celle du rachat pour les deux formations qui ont échoué chacune en championnat et qui n’ont plus le trophée de Dame coupe pour sauver leur saison. Sur le papier, le Stade malien abordera la finale avec les faveurs du pronostic mais les poulains de Kaba Kanté doivent montrer un autre visage que celui de la phase Top 12 du championnat. Non seulement, les Blancs sont apparus faibles en défense, mais ils ont également péché sur le plan physique.
Conséquence : ils ont été logiquement éliminés et n’ont pas participé aux Play off. A l’instar des Stadistes, l’AS Police ambitionne également de remporter le trophée de Dame coupe pour sauver sa saison. L’entraîneur des Policiers, Moussa Sogoré admet volontiers que le Stade malien est le favori logique de la finale, mais il ne cache pas son optimisme pour la suite des événements. «Nous avons joué plusieurs fois cette saison contre le Stade malien, mes joueurs sont en forme et je pense qu’ils peuvent remporter la coupe, estime le technicien. Nous nous sommes préparé physiquement car nous savons que ces genres de rencontres se jouent souvent sur le plan physique. On n’a d’autre choix que de remporter ce trophée pour sauver notre saison» dira Moussa Sogoré.
D. COULIBALY
Samedi 19 septembre au Palais des sports de l’ACI 2000
En Dame
Djoliba-Atar club
En Homme
Stade malien-AS Police
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Côte d’Ivoire : LE BRAS DE FER EST ENGAGé ENTRE LES CLUBS ET LA FEDERATION
Augustin Sidy Diallo poussé vers la sortie ? Alors qu’il souhaite prendre son temps pour organiser de nouvelles élections, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) voit de nouveaux contestataires se dresser contre lui. Après le collectif de candidats débouté par la justice, c’est désormais une large frange des clubs Ligue 1, Ligue 2 et D3 qui lui fait face.
Dans le calendrier présenté mardi, Sidy Diallo mise sur une assemblée générale élective le 21 novembre et des élections en janvier, avant celles qui auront lieu à la FIFA. Un échéancier initialement accepté par 50 des 76 clubs de Ligue 1, Ligue 2 et D3 (seuls 4 clubs de L1 sur 16 faisaient toutefois partis du lot). Mais, coup de tonnerre mercredi. Réunis au Grand Hôtel d’Abidjan-Plateaux à l’occasion de la fusion entre l’Union des Présidents et la Conférence des présidents de clubs, 11 clubs de L1, 14 de L2 et 21 de D3 ont annoncé qu’il « ne souffre d’aucune contestation » que « la fin du mandat de Sidy Diallo » est effective « depuis le 30 juin 2015 ».
Des concurrents inéligibles ?
D’après Sport-Ivoire.ci, ces clubs exigent donc l’organisation immédiate d’une assemblée générale élective afin de préparer les prochaines élections. Le comité interclubs devrait déposer une injonction dans ce sens. Celle-ci « devra prendre effet 30 jours après, selon nos textes » précise Armand Gohourou, le porte-parole des clubs.
Dans le même temps, Sidy Diallo tente d’écarter ses concurrents en vue des futures élections. Le dirigeant entend ainsi mettre au ban Mamadou Dao, Eric Monnet et Eugène Diomandé, les trois membres du collectif de candidats qui ont tenté de le traîner en justice. Pour ce faire, la FIF s’appuie sur le règlement de la FIFA qui interdit « tout recours devant un tribunal ordinaire sur des litiges arbitrables ; notamment ceux afférents à la vie associative des membres actifs et à la Fédération ». Convoqué mardi devant la commission de discipline de la FIF, le trio ne s’est pas présenté. Il encourt du simple avertissement à l’expulsion ou à la suspension, comme celle de deux ans qui avait frappé Cheick Oumar Koné, l’ancien président de l’Africa Sports, pour avoir lui aussi recouru aux tribunaux. Une sanction qui ouvrirait un boulevard à Sidy Diallo.
source : Essor
