Un Barreau pénal international (BPI) a été mis en place le 21 et 22 mars 2003 à Berlin en Allemagne, c’est-à-dire quelques mois après l’adoption du statut de Rôme portant création de la Cour pénale internationale (CPI) par les Etats membres en juillet 2002. Plus de 400 participants venus de tous les continents avaient pris part à cette assemblée. Dirigé actuellement par Blas. J. Imbroda Ortiz, l’instance regroupe des avocats des barreaux régionaux, des confédérations et des associations internationales d’avocats très importants mais aussi des avocats individuels très attachés à la promotion et à la distribution d’une justice pénale internationale. L’Assemblée générale extraordinaire prévue le 25 janvier 2018 à Bruxelles à partir du 25 janvier 2018 à Bruxelles portera sur l’examen et la modification de ses statuts. Toutes choses qui participent de la volonté de gagner le pari de la lutte contre l’impunité dans le monde.
Pour Me Abouba Aly Maïga, président assistant du président du BPI chargé de la coordination en Afrique, « le Barreau pénal international encourage et encouragera tous les efforts de la Cour pénale internationale et de ceux des Etats partie au statut de Rôme dont le Mali, tendant à lutter sans faiblesse, sans concession contre l’impunité pour que les crimes les plus graves, les crimes de masse qui touchent l’humanité ne restent pas impunis dans l’intérêt des générations présentes et futures, dans l’intérêt de la stabilité internationale tout court. La lutte contre l’impunité est la nécessité du Barreau pénal international, sa raison d’être principale et c’est pourquoi elle continuera à œuvrer pour le renforcement de la Cour pénale internationale à travers des actions en faveur des Etats patie et des Etats non partie au statut de Rôme ».
A.D.
La rédaction