La réhabilitation et l’exploitation du chemin de fer Bamako-Dakar était au cœur des discussions entre les représentants de la Banque mondiale et la délégation malienne conduite par Dr Boubou Cissé. C’était, samedi 20 octobre, dans les locaux de la Banque mondiale, à Washington.
Selon certaines estimations, la réhabilitation du chemin de fer Bamako-Dakar coutera 880 millions d’euros. Et nécessite trois à quatre ans de travaux ; tandis que pour d’autres, elle devrait couter entre 2 ,6 et 3,5 milliards d’euros. Du moins, si on doit construire une nouvelle voie ferrée en lieu et place de l’ancienne, jugée vétuste et inutilisable.
Pour Mr Axel Van Trotsenburg, tout-nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale, qui a pris ses fonctions le 1er octobre dernier, la construction d’une nouvelle voie ferrée serait l’idéale. Car, dit-il, l’ancienne ne permet pas aux trains d’excéder plus de 30 km/heure. Surtout, après plus de dix ans d’abandon.
Pour les autorités maliennes, la reprise du trafic, entre Bamako et Dakar et le désenclavement de la région de Kayes constituent une nécessité vitale.
La mobilisation des bailleurs de fonds autour de ce projet se poursuit. Afin de permettre au train de siffler, de nouveau, dans les plus brefs délais, dans les gares.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé