A cause des branchements anarchiques de fils électriques, le manœuvre Issa Diarra a malheureusement trouvé la mort par électrocution, le jeudi 9 mai dernier, alors qu’il creusait une fosse septique dans une concession à Sénou, ancien village. 
Dans la  matinée du 9 mai 2013, un jeune cultivateur originaire de Sikasso, le nommé Issa Diarra, 27 ans, venu à Bamako pour y travailler comme manoeuvre, a trouvé la mort dans une concession à Sénou village, alors qu’il était en train de creuser une fosse septique.
Il était en plein travail, ne se souciant de rien, quand sa pioche heurta malheureusement un fil électrique qui était suspendu au-dessus de sa tête. Le fil électrique est tombé sur lui, entraînant sa mort immédiate.
C’était aux environs de 9 heures du matin que le propriétaire de la concession en question a alerté le poste de police de Sénou de cet accident du travail mortel. Une équipe de policiers a immédiatement  été dépêchée sur les lieux, accompagnée d’un médecin légiste. Après le constat par ce dernier de la mort de la victime par électrocution, le corps d’Issa Diarra fut évacué vers la morgue de l’hôpitel Gabriel Touré, avant d’être remis à ses parents.
Cette mort de plus interpelle non seulement les autorités municipales et locales, mais aussi les populations sur le danger des installations anarchiques de fils électriques. Chaque année, explique l’Inspecteur Dembélé du Commissariat du 10ème arrondissement, la Commune VI enregistre des morts par électrocution dans les secteurs de Niamakoro et de Sénou, surtout pendant la saison des pluies.
Selon lui, ces décès par électrocution sont pour la plupart dus au manque de respect des normes lors de branchements qui ne sont faits par des spécialistes en la matière. Aussi tire-t-il la sonnette d’alarme en direction des populations, afin d’éviter les installations anarchiques de fils électriques en ce début d’hivernage.
Pierre Fo’o Medjo