Ban Ki-Moon a dressé et publié la liste des « mauvais payeurs » de l’ONU. Le Secrétaire général de l’organisation a depuis ses bureaux new-yorkais annoncé que ces pays ne disposent plus du droit de vote en ce qui concerne toutes les assemblées qui se dérouleront sous l’égide de l’organisme onusien. Le Mali est aussi visé par cette mesure, à en croire Le Républicain.

Ban Ki-Moon ramène l’Etat malien à sa copie

Ban Ki-Moon vient de remettre les pendules à l’heure. Le patron de l’ONU a décidé de sanctionner tous les pays qui ne sont pas à jour de leurs cotisations. Après les avoir identifié, le Secrétariat général s’est attelé à divulguer la liste de ces nations tout en révélant les mesures disciplinaires qui accompagnent cette décision. Le Mali a été cité en mauvais exemple et devra donc s’abstenir de donner son avis par la voie du vote jusqu’au recouvrement de sa dette.

C’est un véritable coup dur pour Bamako qui multiplie pourtant les appels du pied en vue d’obtenir la réduction de l’effectif onusien actuellement en poste sur son sol. Aussi, le gouvernement malien a enjoint à la Minusma de quitter au plus tard le 31 mars prochainl’hôtel Laico Amitié de Bamako (la capitale du pays) où elle a ses quartiers. Sommée de se trouver de nouveaux locaux, les troupes onusiennes attendent toujours le feu vert de Ban Ki-Moon qui doit entériner le choix de leurs nouvelles installations.

Lors de son récent passage au siège de l’organisation où il a pris part à une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, le 11 janvier 2016, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop a déclaré : « Je voudrais, à la lumière de toutes les avancées enregistrées dans mon pays par la présence de la mission des Nations Unies, inviter le Conseil de Sécurité à solliciter le secrétariat de mener dès à présent une réflexion approfondie dans la perspective de l’élaboration d’une sorte d’exit strategy de la Minusma au Mali. »

Source: Afrique sur 7