Le Mali et la Guinée s’activent sur le volet transport voyageur. Une rencontre de syndicats de transporteurs guinéens et maliens a eu lieu le mardi 26 décembre au siège du CMTR.
La salle de réunion du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), à l’Hippodrome a abrité cette importante réunion. L’ordre du jour portait sur l’application de la convention relative au transport routier entre le Mali et la Guinée. Celle-ci vise à débarrasser le transport routier entre les deux pays de toutes les tracasseries.
La réunion s’est déroulée sous la présidence de Youssouf Bani Traoré, président du CMTR en présence de deux responsables de syndicats de transporteurs de la Guinée.
Cette convention portant sur le transport voyageur signée depuis plus de trois décennies entre le Mali et la Guinée, dort dans les tiroirs. Même si le corridor guinéen est exploité sans encombre par les camions gros porteurs et citernes, les bus et cars en sont exclus des deux côtés.
Selon les syndicats de transporteurs maliens et guinéens, ce sont les véhicules de 9 à 10 places qui assurent jusque-là le trajet à destination de Siguiri et Kankan. Il s’agit désormais de mettre fin à cette situation afin que les taxis et bus puissent rouler de Conakry à Bamako ou vice versa.
Les présidents Mamady Doumbouya de la Guinée et Assimi Goïta du Mali ont décidé de mettre en application cette convention au bénéfice des professionnels du transport voyageur et des citoyens des deux pays.
Les ministres des Transports des deux pays ont eu pour mandat de sa mise en œuvre totale. La délégation guinéenne qui dit être en mission du ministre des Transports de son pays, a donné le ton de l’engagement de ses autorités.
Youssouf Bani Traoré, président réélu du CMTR dont c’est la toute première activité, a rassuré la partie guinéenne que le ministre des Transports du Mali, Dembélé Madina Sissoko est dans la même dynamique. Il est même question du lancement d’une mission dans les prochains jours en Guinée pour l’application de la convention.
La réunion a pris fin sur une note d’espoir tant du côté de la délégation guinéenne que de son jatigui ou hôte malien.
Abdrahamane Dicko