Un père de famille est mort lundi soir à Badialan III dans le sillage des contestations contre le couvre-feu. La famille de la victime accuse la police d’avoir tiré des gaz lacrymogènes à l’intérieur de son domicile alors qu’il ne participait à aucune protestation.
Des accusations rejetées par la Direction Générale de la Police Nationale. Dans un communique publié par la Cellule de Communication de la Police Nationale, les forces de l’ordre se défendent en ces termes:
« La Direction Générale de la Police Nationale a appris avec stupéfaction sur les réseaux sociaux, qu’un homme, âgé d’une soixantaine d’années, aurait trouvé la mort dans la nuit du 4 avril 2020, suite à des grenades lacrymogènes jetées dans son domicile sis au Badialan 3. La Direction Générale de la Police Nationale tient à apporter un démenti formel à ces allégations dans la mesure où les forces de l’ordre défendaient plus la caserne du Groupement Mobile de Sécurité (GMS) et le poste de police de Samé, pris pour cible par un groupuscule de manifestants ».
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