Un car de la compagnie Rimbo venant du Niger a été braqué, hier à quelques kilomètres de Tassigha dans le cercle d’Ansongo par des bandits armés. Si aucune victime n’est à déplorer, les bandits sont partis avec plusieurs objets de valeur et une somme d’environ 6 millions de F CFA.
Depuis le repli tactique des Forces de défense et de sécurité dans la localité de Labbezanga, l’axe Gao-Niamey est devenu un no man’s land ou règne impunément les bandits armés.
Selon des sources locales, un car de compagnie Rimbo a été braqué par des hommes lourdement armées. A en croire aux sources, l’attaque s’est déroulée à une dizaine de kilomètres de Tassigha dans le cercle d’Ansongo.
Aux dires d’un témoin qui était dans le bus, les assaillants étaient au nombre 8 hommes armés évoluant sur 4 motos. Ils ont intercepté le bus avant de le conduire à quelques mètres de la route. Les bandits ont dépouillé les passagers de leurs objets de valeur et une somme importante de 6 millions de F CFA.
Les autres bus ayant été mis au courant, ont dû rebrousser chemin pour éviter de se faire attaquer.
Pour rappel, face à la recrudescence de violence à l’encontre des civils dans la région de Ménaka, les combattants du Groupe d’auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia) de Gamou et ceux du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), appuyés par les FAMa ont mis en place en 2018, une coalition pour lutter contre les bandits armés à travers des patrouilles mixtes.
En moins d’un mois (mars-mai 2018), cette coalition a démantelé plusieurs bases terroristes et tué des chefs influents dont Djibo Hamma alias Abou Razak et Almahmoud Ag Iddar alias Mokossi, n°3 de l’Organisation de l’Etat islamique au Sahel. Le chef Moctar Ag Libnine a également été tué avec plusieurs de ses hommes par ces patrouilles.
Ces opérations ont permis également de mettre hors état de nuire plusieurs leaders de l’Organisation de l’Etat islamique dans le Sahel.
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau