Le nombre de soldats tués jeudi dans l’attaque du poste militaire de Chinagodrar s’élève désormais à 89 morts selon une source sécuritaire citée par Reuters.
Dans un communiqué les autorités nigériennes avaient annoncé initialement un bilan de 25 morts et de 6 blessés.
Même si l’attaque n’est pas encore revendiquée, il pourrait bien s’agir des groupes terroristes qui sévissent dans la région des trois frontières entre le Mali le Niger et le Burkina Faso.
Ce bilan fait de celle-ci l’une des plus meurtrières subies par l’armée nigérienne ces dernières années après l’attaque d’Inatès qui a fait 71 morts le mois dernier dans la même zone frontalière avec le Mali.
Les combattants d’une myriade de groupes armés, certains liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, lancent des attaques régulières et dévastatrices contre des bases militaires et d’autres cibles, faisant des centaines de morts dans le Sahel.
Tout cela malgré la présence de forces internationales et régionales.
La France dispose de milliers de soldats dans la région et utilise désormais également des drones armés dans cette lutte contre le terrorisme.
Le président Emmanuel Macron a convoqué lundi un sommet à Pau, en France, sur le Sahel dans l’espoir de mobiliser davantage de soutien international. BBC