La 2ème édition de la semaine nationale de la justice au Mali a débuté ce lundi 8 janvier. Elle va se poursuivre jusqu’au 13 janvier 2024. L’objectif est de mieux faire connaître l’administration judiciaire et mieux prendre les aspirations des Maliens.
Cette 2ème édition est placée sous le thème: «reformes innovantes pour une justice effective et crédible ». Initié par le ministère de la justice, l’événement regroupe les acteurs de la justice et la société civile.
Plusieurs activités sont prévues au programme de cette semaine de la justice. Il s’agit entre autres, de l’affichage des frais de la justice pour plus de transparence dans l’accès de la justice en commune VI. Le premier numéro vert gratuit de la justice dénommé «Bingani Kunafoniw» sera aussi lancé.
Le président de la commission d’organisation a annoncé l’installation solennelle du Président de la formation du jugement, le procureur du pôle national économique et financier, et celui du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité.
Il est prévu également une conférence sur le double degré de juridiction en matière administrative et un débat sur la refondation de la justice malienne et ses perspectives.
Des réformes en cours
Autres activités inscrites au programme: la remise des prix aux trois(3) meilleurs établissements pénitenciers. Des villas astreintes offertes par le Chef de l’État seront inaugurées à Banankabougou.
Le secrétaire général du département est revenu également sur les reformes engagées par le gouvernement en 2023. Il s’agit de la création et l’opérationalisation de la Cour administrative d’appel et la création et l’operationnalisation en cours de l’école de l’administration pénitencière et de l’éducation surveillée.
Cette 2ème édition de la Semaine nationale de la justice intervient au moment où beaucoup de juges sont absents dans le nord et le centre du pays. Les populations de ces zones suivent de très près la semaine nationale de la justice. Elles souhaitent le retour de l’administration judiciaire. Les habitants de Bankass, Youwarou, Dire et Bamako demandent une justice équitable.