Groupe jihadiste de soutien à l’islam et aux musulmans allié à Al-Qaïda, dirigé par Iyad Ag Ghali n’affaiblit pas ses attaques contre les forces étrangères dans notre pays. Ce qui soulève des interrogations sur le jeu flou orchestré par les puissances occidentales et les terroristes dans le Sahel.
Les attaques terroristes dans le Nord du Mali contre les forces étrangères ou nationales sont l’œuvre, depuis un certain temps, du Groupe jihadiste de soutien à l’islam et aux musulmans dirigé par Iyad Ag Ghali qui fait du Sahel son territoire de domination. Cela, malgré la présence massive des forces armées contre lui.
Cette énième attaque à la voiture piégée, à Boulgoundie (8e quartier) près du restaurant petit Dogon, à Gao ville, le lundi 12 novembre, le soir, a visé un bâtiment d’Ali Badi, occupé par des Expatriés travaillant pour la communauté internationale (TDI). C’est une organisation américaine et allemande qui s’occupe de déminage et détection des engins explosifs. Cette société spécialisée est dotée des chiens bulldogs qui détectent des engins explosifs et munitions.
Selon des sources concordantes, cette attaque a fait plusieurs victimes dont des morts et des blessés évacués d’urgence à l’Hôpital régional de Gao.
Tard dans la soirée, l’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans allié à Al-Qaïda. Quelques jours plus tard, dans une vidéo de quelques minutes, l’un des membres du groupe terroriste, le nommé Amadou Kouffa, appelait, en langue peulh, la communauté peulh de toute l’Afrique de l’Ouest au Jihad.
Coïncidence ? Cette attaque intervient après que des médias français accuseraient le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga d’avoir eu des conversations téléphoniques avec un présumé commando de l’assassinat de nos deux confrères de RFI, à Kidal, en 2013, Ghislain Dupont et Claude Verlon.
Selon des observateurs, la reprise du débat sur la mort de nos deux confrères de RFI expliquerait ce dernier attentat à la voiture piégée à Gao ou que les terroristes-jihadistes opérant dans les Régions du Nord Mali seraient plus ou moins responsables de cet assassinat lâche.
En somme, la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord du Mali soulève des interrogations étant donné que les Forces Barkhanes et la MINUSMA sont censées contrecarrer.
Habi Sankoré
Source: LeSoft