Cet acte, selon le communiqué officiel, a été perpétré par combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa dont plusieurs, parmi les auteurs, ont été formellement identifiés.
‘’En cette douloureuse circonstance, le Gouvernement présente les condoléances les plus émues de la Nation aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Le Gouvernement condamne avec la dernière rigueur les attaques et exactions perpétrées contre de paisibles populations et rassure que toutes les dispositions seront prises pour rechercher et traduire les auteurs de ces actes criminels devant la justice. Le Gouvernement appelle à la communion des cœurs et des esprits des Maliens face à cette épreuve et réitère que la sécurité et la protection des personnes et leurs biens restent sa priorité absolue. En conséquence, les vaillantes Forces de défense et de sécurité, en première ligne dans la lutte contre le terrorisme, continueront avec détermination la dynamique de recherche et de destruction des sanctuaires terroristes, dans le cadre du Plan Maliko et de l’Opération Keletigui’’, souligne le communiqué. En plus de condamner, le Gouvernement a décrété un deuil de 3 (trois) jour à compter du mardi, 21 juin 2022.
Mécontent de cette situation qui perdure, les Forces vives du cercle de Bankass dans la région de Bandiagara, composées d’élus, de leaders communautaires et de la société civile, ont entamé depuis le mardi dernier, une “désobéissance civile”, en fermant les services étatiques et non étatiques. Seuls les centres de santé, les commerces et les ambulances restent fonctionnels et cela jusqu’à nouvel ordre, selon un communiqué.
Rappelons que les Forces vives de la région de Bandiagara avaient entamé, en décembre 2021, une “désobéissance civile” en procédant à la fermeture des services étatiques et les structures de l’éducation sur toute l’étendue de la région, pour protester contre l’attaque terroriste des forains de Songho, dans le cercle de Bankass ayant fait 31 morts et 17 blessés, dont une majorité de femmes et d’enfants en partance à la foire hebdomadaire de Bandiagara.
Bréhima DIALLO