Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a affirmé, dimanche
depuis Addis-Abeba, que l’Algérie œuvrerait, durant son mandat à la tête du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), à encourager le dialogue et la concertation entre toutes les parties prenantes pour
élaborer des solutions favorables au renforcement de la paix et la sécurité dans le continent.
Dans une allocution sur le rapport du Forum des chefs d’Etat et de Gouvernement du MAEP, M. Attaf a transmis ses vives félicitations, au nom du président Abdelmadjid Tebboune, au Président Julius Maada Bio, pour son rapport exceptionnel présenté lors de la séance.
Lors de son allocution, il a également transmis aux participants « les salutations fraternelles du président de la République qui est très reconnaissant de la précieuse confiance placée en sa personne par ses frères pour diriger le MAEP pour les deux années à venir, dans un contexte régional où se posent des défis qui nécessitent une interaction sage et clairvoyante, mais aussi ferme et rigoureuse ».
« Le recul des valeurs démocratiques sur fond de la dangereuse vague de changements anticonstitutionnels de gouvernements, particulièrement en Afrique de l’Ouest en particulier, justifie le besoin en des mécanismes
tels le notre et atteste de la vision clairvoyante ayant conduit à leur création », a affirmé le ministre.
« Ce mécanisme a incontestablement prouvé son caractère indispensable et son efficacité et a contribué indubitablement à renforcer les principes de bonne gouvernance dans notre continent », a-t-il soutenu.
Attaf a affirmé que « l’Algérie consacrera son mandat pour encourager et intensifier le dialogue, la concertation et la coordination entre toutes les parties prenantes pour cristalliser des solutions africaines aux problèmes africains » par « des solutions émanant de la réalité africaine et tenant pleinement compte de l’environnement extérieur qui nous entoure, tout en renforçant la paix, la sécurité et la stabilité politique et en promouvant le développement économique et la prospérité commune dans notre continent ».