A l’issu de cet atelier tenu les 9 et 10 septembre 2020 au gouvernorat du district de Bamako, les participants ont formulé des recommandations pouvant contribuer à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dans tous les 04 secteurs ciblés par l’atelier. Parmi ces différentes recommandations on peut citer :
Secteur énergie
– Mise en œuvre de la loi 2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives ;
– Renforcement des capacités des femmes dans le processus de changement climatique ;
– Développement des Technologies des EnRs en hydroélectricité (mini/micro), en solaire, en éolien, en bioénergie (biogaz, biodiesel, bioéthanol), en briquette combustible ; en foyer amélioré, en réchaud.
– Développement de l’efficacité énergétique ;
Secteur Agriculture
– Développement des maraîchages basés sur l’agriculture durable ;
– Développement et promotion de l’agriculture des produits Bio ;
– Développement de l’agriculture urbaine et péri-urbaine (culture hors-sol) ;
– Subvention partielle ou totale des actions des femmes et des jeunes ;
– Application de la politique nationale genre de l’Agriculture ;
– Création d’emplois verts pour les femmes et les jeunes.
Secteur foresterie
– Transférer des ressources financières aux collectivités conformément au domaine transféré ;
– Inciter les collectivités à prévoir un fonds dans le programme de développement économique, social et culturel (PDSEC) et à mobiliser les ressources internes au niveau des entreprises et des citoyens en faveur du reboisement ;
– Un reboisement massif des essences qui séquestrent du carbone le long de grandes artères et qui protègent le collecteur de Bamako ;
– Inciter les collectivités à élaborer un plan communal de développement forestier ;
– Mettre en œuvre un projet d’autonomisation des actrices impliquées dans les filières de valorisation des produits forestiers (bois, PFNL).
Secteur déchets
– Une large sensibilisation pour le payement de la Taxe de voirie et d’assainissement, la TDRL (Taxe Développement Régionale et Locale), mobilisation de financements des partenaires ;
– La transparence dans la gestion des ressources et la redistribution ;
– Le transfert de technologie ;
– Le renforcement de capacité des acteurs dans la mécanisation et l’industrialisation ;
– Le renforcement de capacité des acteurs régionaux dans le secteur assainissements notamment la brigade d’assainissement.
Source : ÉchosMédias