Les travaux pour l’élection d’un nouveau président à la tête de la Fédération Malienne de Football (Femafoot), ont débuté, hier, sur fonds d’une grande tension. Les premières échauffourées ont éclatées lorsque les forces de sécurité ont tenté d’empêcher au candidat Sahala Baby d’accéder à la salle. Comme si l’entrée dans la salle de Salaha n’était pas dans le schéma prévu par les adversaires, ils (Sahala et ses partisans) ont été accueillis par des insultes grossières des partisans du candidat Mamoutou Touré dit Bavieux.
Les alliés de Sahala ne se sont fait pas prier pour rendre la monnaie, adressant à leur tour, menaces et insultes à la tendance adverse et même au président sortant, le Général Boubacar Baba Diarra. La situation de confusion dans laquelle la salle a été plongée, n’a pas rendu possible aux émissaires de la FIFA et de la CAF de prononcer leurs discours.
Présent dans la salle pour son discours de fin de mandat, l’ancien président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra a également été vivement pris à partie par certains délégués. Se sentant en insécurité dans une telle atmosphère, les trois émissaires de la CAF et de la FIFA (venus superviser les élections) ont vite regagné leur hôtel, attendant que la situation (devenue subitement explosive) se calme. C’est dans cette ambiance de guerre rangée, que les travaux de l’Assemblée Générale Ordinaire, ont été finalement suspendus et remis à ce jour, lundi 9 octobre.
Après quatre années passées dans la crise, le monde du football malien comptait sur cette AGO d’octobre pour tourner définitivement cette page sombre. Malheureusement, les faits étaient là pour nous ramener à la triste réalité : Que les démons de la guerre ne sont jamais loin.
La rédaction