Cet acte est un coup dur qui dégage des perspectives incertaines dans l’application de l’Accord issu du processus d’Alger. Incontestablement, il remet sur la table la question de l’insécurité ambiante, qui n’est plus l’apanage des seules régions du Nord du pays, mais bien ancrée partout.
Selon les témoins, c’est devant son domicile, en commune VI du district de Bamako, que Sidatt a été pris pour cible « par deux individus armés non identifiés », précise le communiqué du gouvernement. S’il est établi que cet assassinat perpétré par des criminels circulant à moto, en revanche, rien n’est encore certains sur l’alibi et les commanditaires de ce crime odieux.
Toutefois, le gouvernement assure qu’une « enquête sera diligentée ». Pour le moment, stupeur, affliction et consternation sont les maitres mots qui se conjuguent de part et d’autre sur cet acte et ses conséquences sur le processus de paix au Mali.
Si l’un de ses responsables avait indexé le gouvernement d’être le premier responsable de la sureté de la sécurité de Sidatt, dans son communiqué, la CMA « exige du gouvernement la mise en place d’un dispositif de sécurité pour ses cadres évoluant officiellement dans les structures de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation en son nom à Bamako ».
Ousmane Tangara
Source: BamakoNews