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Assassinat de Sidatti: le parfait alibi de la partition

Le Président du Comité directeur de la coordination des mouvements armés (CMA) Sidi Ibrahim Ould Sidatti a été tué devant sa maison, le mardi dernier, tôt le matin. Il était l’un des acteurs majeurs de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Son assassinat a été largement condamné au Mali et au-delà des frontières nationales. Mais certains de ses compagnons d’armes et des ressortissants du Nord doutent si justice sera faite dans cette affaire. Parce que, soutiennent-ils, les enquêtes sont ouvertes au Mali, mais la plupart d’entre elles ne donne pas lieu à une véritable justice. De plus, certains pensent cet acte est un coup planifié par certains pays pour entraver le processus de paix et de réconciliation nationale. D’autres en profitent pour étaler leur volonté de partition du pays.

 

Bilal Ag Achérif : le premier responsable de la sûreté et de la sécurité de M. Ould Sidatti était le gouvernement malien, ils sont donc appelés à découvrir la vérité sur ce crime devant tout le monde, ainsi que les partenaires internationaux, la médiation dont l’ONU.
Adama Keita : Bilal Ag Acherif il est facile d’accuser le gouvernement malien. En tant que musulman, on ne doit pas faire une accusation sans une enquête définitive. Je comprends votre frustration, il ne mérite pas ça. Nos condoléances à sa famille et ses compagnons de la CMA. Qu’Allah lui pardonne.
Baye Moniher : le gouvernement malien ne peut pas protéger ses propres citoyens, comment pensons-nous qu’il peut nous protéger? A tous nos dirigeants et azawadiens de BMK et d’autres villes de tout le Mali, ils devraient être responsables de leur sécurité. Votre sécurité est sous votre propre responsabilité.
Reza Afshar : nouvelles tragiques. Mes pensées vont à nos amis et collègues de l’AMC. Pour maintenir la confiance dans le processus de mise en œuvre de l’Accord de paix, une enquête indépendante rapide doit être menée…
Ibrahim hibakka : Reza Afshar, il n’y aura rien, aucune enquête. Le Mali a commis le crime et les Nations-Unies avec lui.
Zaid ag aboulhassane : le gouvernement du Mali est responsable de cet acte odieux. Je ne pense pas qu’il enquêtera sur la question ; donc les dirigeants devraient s’en méfier.
Backay Ag Ahmed : aucun résultat n’a été atteint dans les enquêtes menées par les autorités maliennes au fil des ans, pour autant que je sache, en particulier lorsqu’il s’agit d’un crime commis contre un citoyen azawadi, que ce soit au Mali ou en Azawad même.
Lamine H : Bilal Ag Acherif, même s’il faut condamner ces actes ignobles, je trouve que vous êtes gonflé de parler comme ça au Mali et à la médiation internationale.
Tourm zihassan : c’est le gouvernement lui-même qui a fait exécuter par l’appareil de la sécurité de l’État et qui doit faire taire la bouche des dirigeants azawadi, et à chaque fois il utilise une méthode différente, et il est également responsable du meurtre de feu Jerry Megha.
Lounnas Houssam : l’assassinat est une opération purement française visant à obstruer le chemin de la transformation démocratique et de la réconciliation complète entre toutes les parties. L’opération vise le chaos et la relance de la guerre au Mali.
احمد الشريف العدناني : celui qui se tient derrière cet acte lâche est connu. Pas la première fois, que ce soit par les services de renseignement français où l’opération a été menée par le gouvernement malien.
Zaid ag aboulhassane : Bilal Ag Acherif, nous ne devons jamais garder le silence sur cette question, car elle est très dangereuse. Aujourd’hui, c’est l’un des dirigeants, et demain les responsables doivent intervenir dans cette affaire.

Source : INFO-MATIN

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