En prélude au Marché Ivoirien de l’artisanat (Miva) prévu du 7 au 13 avril prochain à Trecheville, en Côte-d’Ivoire, une délégation ivoirienne a animée hier dans l’après-midi, une conférence de presse au ministère de l’Artisanat et du Tourisme du Mali. Objectif : expliquer les objectifs de cette rencontre aux autorités maliennes et aux artisans maliens, très attendus à cette première édition du Miva.
La conférence était animée par Antoine Assemian Yapo, directeur de l’Encadrement de l’innovation de l’artisanat de Côte-d’Ivoire. Il était assisté d’autres acteurs de l’artisanat ivoirien dont Mme Kpazana Liliane, responsable du Fond d’appui à la promotion de l’artisanat (Fapa). C’était en présence directeur national de l’Artisanat et du Tourisme du Mali.
Selon le conférencier, le Miva ne sera pas un salon comme les autres, car, il met l’accent sur l’excellence. Son objectif principal, a-t-il souligné, est la valorisation des produits de l’artisanat africain et la création d’un espace de rencontre entre les créateurs et les acheteurs professionnels des cinq continents. Autres objectifs du Miva : attirer les acheteurs professionnels des quatre coins du monde, créer un cadre d’excellence en matière de l’artisanat. En un mot, aider les artisans africains à sortir de l’informel et à devenir des professionnels excellents.
Plusieurs pays africains sont attendus à cette première édition du Miva. Mais ce salon, a précisé le conférencier, n’est ouvert qu’aux artisans africains considérés comme meilleurs dans leur pays respectif. Il s’agira pour chaque pays participant de sélectionner trois artisans qu’il estime meilleurs, lesquels seront pris entièrement en charge par le gouvernement ivoirien pendant la durée du Miva. Aussi, le salon est ouvert aux artisans africains ayant eu des prix ou distinctions à d’autres salons et aux artisans qui ont une expérience avérée des salons. Mais ceux-ci y participeront à leurs frais.
A en croire M. Yapo, toutes les mesures d’accompagnement et sécuritaires sont prises pour une meilleure participation des artisans d’autres pays à ce salon que les autorités veulent institutionnaliser. «On ne peut vouloir institutionnaliser ou pérenniser une chose et rendre les conditions de participations difficiles. Nous avons pris contact avec les postes de douanes de Côte-d’Ivoire afin que le voyage des artisans étrangers soit facilité», a affirmé M. Yapo. Selon le conférencier, « les artisans maliens qui sont classés parmi les meilleurs dans la sous-région sont très attendus à ce salon. Les populations ivoiriennes attendent impatiemment les produits artisanaux maliens et surtout le bazin malien. Donc nous avons besoin de leur accompagnement pour la réussite de salon ».
A l’issue de salon, des prix seront remis aux meilleurs artisans.
source : autre presse
