Le samedi 3 février 2108, les leaders du mouvement “Malien je suis, mon pays je construis” étaient face aux journalistes à la Maison de la presse de Bamako. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de média était de s’insurger contre les propos subversifs et révoltants du journaliste Vincent Hervouet d’Europe 1.
Chacka Diarra, Alpha Cissé et Sidy Ali Ould Bagna, président de la Jeunesse arabe du Mali étaient au présidium. Alpha Cissé introduira en disant que le mouvement vise la paix et la stabilité du mali.
“Notre mouvement est contre les propos sataniques du journaliste Vincent Hervouet de l’Europe 1 qui visent à déstabiliser notre cher pays. Il faut qu’il sache que les Maliens ne sont pas divisés et ne le seront jamais comme le souhaitent certains”, a-t-il dit avec insistance. Et de rassurer les personnes de mauvaise volonté qui veulent diviser notre pays que le Mali restera toujours unis et indivisible. Avant d’inviter l’ensemble des Maliens à rester sereins et imperturbables, “car le Mali est notre seul bien en commun à préserver jalousement”.
M. Cissé a invité les journalistes à faire attention à leurs publications sur les réseaux sociaux notamment Facebook. “Gardons-nous de mettre l’image de nos soldats morts sur le champ de l’honneur sur les réseaux sociaux. Cela peut être source de démotivation”, a-t-il plaidé. Selon lui, les efforts colossaux des plus hautes autorités pour l’armée malgré les conditions difficiles méritent d’être vivement reconnus et salués par tous les Maliens.
Pour Sidy Ali Ould Bagna, nous devons profiter de la diversité culturelle malienne. “Je suis Arabe, mais avant tout je suis Malien et fier de l’être. Aucun ethnie n’est supérieure à l’autre ici au Mali et il en sera toujours ainsi”, dira-t-il.
Pour le journaliste Bassidiki Touré, promoteur du journal “Le Guido” un hebdomadaire paraissant les mardis, Vincent n’a pas fait preuve de professionnalisme. “Il voulait juste insulter le président malien et tous les Maliens avec”.
Le journaliste Vincent, dans ses propos, disait que “le président de la République IBK piétine l’accord de paix depuis trois ans, car il compte sur les électeurs du Sud pour se faire réélire en juillet prochain, lesquels électeurs n’ont que du mépris et la haine envers ceux du Nord (les Touaregs)”.
Drissa Kantao
Source: Le Confident