Une énième rencontre entre la junte et les syndicats enseignants ce 31 août 2020 n’a pas permis de lever tout équivoque sur l’application de l’article 39, même si les deux parties ont promis de se rencontre ce mardi matin. De quoi laisser perplexe les militants et sympathisants de la synergie qui ont vivement réagi sur les conclusions de ce dernier round des discussions entre avec les nouvelles autorités sur les réseaux sociaux. Au regard de la multiplication des rendez-vous avec la junte et leurs représentants, nombreux sont les enseignants qui commencent à émettre des doutes sur la bonne du CNSP qui, de leur avis, semble trainer les pieds, dans l’objectif éventuel laisser tomber la patate chaude entre les mains des autorités de la transition.
Yaya Dembele : une autre suspension de la rencontre entre le CNSP et les syndicats signataires pour reprendre demain (aujourd’hui mardi). Vive l’article 39 !
Aly Tyenou : septembre ou rien.
Mamadou Diakité : nous sommes plus que jamais déterminés.
Macalou Mack : vive la synergie, vive les enseignants, vive l’article 39.
Zoubaïrou Ouattara : sérieusement, je m’inquiète pour ce pays. Après tant de tractations.
Toumani Sidibe : l’heure n’est plus à la négociation.
Seydou O. Traoré : tout ça pour l’application d’une la loi ?
Toure Mohamed : l’application ou rien. Bravo aux généraux.
Gaoussou Kéita : suspension aussi pour l’ouverture des classes. Continuons !!!
Ya Kone : bonsoir grand OMO, mais dans tout ça, quelle est ta propre analyse ? Vraiment, je suis perdu.
Mikaïlou Sogoba : mais pourquoi toutes ces tournures ? Peut-être le diable vit dans l’article 39.
Minkaïla Maiga : suspension ! Suspension jusqu’à l’année blanche.
Gaoussou Coulibaly : je dirai que la synergie se fatigue pour rien. Restez tout simplement à la maison. On ne doit pas faire un concours pour appliquer la loi.
Mamadi Kanouté : application en septembre ou année blanche.
Mahamadou Traore : d’accord, si ce n’est pas une suspension de l’article 39, aucun problème.
Mohamed Traore : je pense qu’il est temps de mettre fin à ces rencontres interminables.
Aboudou Mariko : Ayiwa, soyons optimistes.
Cheickna Kone : mes chers camarades enseignants du Mali, un adage bambara dit : Il y’a une limite pour tirer la queue de l’âne.
Soumaila Diourté : ça commence à être du régime d’IBK sans IBK avec ces incessantes rencontres.
Achil Dembele : On a trop entendu la chanson.
Issa Mohamed Sissoko : Le problème de l’éducation au Mali est que tous les acteurs sociopolitiques font semblant de soutenir l’éducation qu’ils disent être leur priorité. Mais au fond, c’est autre chose.
Pascal Ibra Fomba : le CNSP n’a jusqu’à présent pas compris l’enjeu de l’article 39. Il s’agit d’appliquer une loi qui était sur le point de l’être….Les négociations sont terminées depuis le temps d’IBK. Vous l’avez renversé ; alors on ne négocie pas une loi. Et on n’écoute pas les ennemis ni les anciens déçus pour le changement.
Mahamane Traoré : en réalité, les négociateurs sont aigris envers le corps enseignant. Sinon, le président du CNSP peut tout simplement prendre l’ordonnance et c’est tout.
Une autre proposition au cas où les généraux ont accepté pour le mois d’octobre, qu’ils demandent le payement immédiat des retenues en 5 jours maximum ! Pas jusqu’à la fin du mois de septembre.
Fousseyni Coulibaly : Que notre PV de conciliation soit respecté ! Pas au-delà de septembre.
Levis Dara : Trop de rencontres. Vraiment, cet article 39 m’inquiète beaucoup.
Malick Dembele : Ça devient de plus en plus inquiétant pour les candidats.
Boureima Bamadio : Je crains que cet article ne soit un vrai problème et que le CNSP ne le laisse au prochain Gouvernent la question.
Pablo Escobar Konté : est-ce qu’il y’a cours demain, mes frères ?
Youssouf Hama Maiga : finalement, on ne peut plus dire qu’IBK avait la mauvaise volonté d’appliquer l’article 39. On est en train de voir le même scénario avec le CNSP.
Abdrahamane Moussa Maiga : donc, si c’est le cas, il faut abandonner l’article 39.
Ousmane Ongoiba : je crois que l’article 39 est une épreuve d’Allah pour que les Maliens découvrent le vrai visage de nos différents dirigeants. Q’Allah fasse que l’article 39 détruise tous les dirigeants incapables, menteurs, manipulateurs et ennemis de la nation ! Amen… jusqu’à la satisfaction totale de nos frères enseignants !
Issouf Tiemoko Sogodogo : la rencontre entre CNSP et syndicats d’enseignants est suspendue pour reprendre demain 10 h. Mot d’ordre maintenu.
Amara Sacko : ensemble pour une meilleure condition des enseignants.
Niaré Oumar : tout sauf changement de PV.
Issouf Tiemoko Sogodogo : ensemble pour le respect des engagements pris.
Mohamed Diamouténé : encore ? Qu’ils signent le décret d’application, c’est tout. Ils veulent emboîter le même comportement que le régime déchu ?
Moussa Berthe : Pourquoi toujours un report ?
Arouna Klenon Sanogo : ensemble nous vaincrons.
Hamidou Traoré : Pourquoi reporter.
Mahamadou Coulibaly : ok, espérons une issue favorable, Inchallah.
Mady Moussa Dabo : Pourquoi maintes rencontres sans suite ?
Abou Traore : Pourquoi tous ces va-et-vient ?
Cheick Kone : Pourquoi la synergie répond à ces rencontres inutiles ? Ils négocient quoi encore. Chers enseignants du Mali, mobilisons-nous pour nous faire respecter par la population malienne.
Mahamadou Guikine : bonne chance au syndicat et aux enseignants.
Bakari Boucan Kone : à mon avis, acceptons le mois d’octobre pour l’application.
Source : INFO-MATIN