Le parti Jamaa s’apprête à organiser son 1er congrès ordinaire à Bamako, sous la houlette de son président, l’ancien ministre Jean-Marie Idrissa Sangaré. L’occasion sera bonne pour le parti de faire sa mue afin de se projeter dans le futur.
Ce 1er congrès ordinaire du parti sera l’occasion pour les responsables de ce parti d’échanger sur les sujets d’actualité du pays et dégager des pistes de réflexions pour l’ancrage du parti au plan national. L’objectif de cette rencontre était de présenter le plan d’actions de l’année 2016 du Mouvement des Jeunes du parti Jamaa, ainsi que les membres du nouveau bureau exécutif du MJPJ au BPN.
Cette rencontre, première du genre, va mobiliser une foule déterminée et engagée pour la cause du parti. Les jeunes, qui composent essentiellement ce parti, feront une démonstration de force, pour défendre les idéaux de leur formation politique. Car, le parti Jamaa, c’est le parti de l’avenir, car l’avenir du Mali c’est sa jeunesse. Ce sera également l’occasion pour les responsables du parti, de faire le bilan des activités menées depuis la création du parti en 2013. Cette formation politique compte faire la politique autrement et a des potentialités pour relever les énormes défis. Il travaille à la relève politique. Il est une jeune formation politique qui a de l’avenir car constituée essentiellement de jeunes cadres.
Le président du parti Jamaa, Jean Marie Idrissa Sangaré soutient que son parti s’est engagé, certainement avec d’autres formations politiques, dans une œuvre de reconstruction et de crédibilisation des acteurs politiques. Et de préciser que près d’un quart de siècle, après l’ouverture du pays au multipartisme, force est de reconnaitre que les acteurs politiques n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes des populations. Une rupture lente et insidieuse s’installe de façon durable entre le peuple et les politiques. «Pour arrêter cette descente aux enfers, Jamaa veut et doit faire partie de la relève politique de notre pays », a-t-il précisé. Et de souligner que les difficultés immenses, auxquelles notre pays est confronté, les confortent dans ce choix. « Nous devons être des ressources humaines prêtes, moralement, culturellement, professionnellement et intellectuellement, pour faire face aux enjeux d’émancipation et de développement de notre pays. C’est à ce seul prix que la démocratie aura un sens dans notre vie quotidienne et que l’espoir renaîtra dans l’esprit et le cœur des Maliens », a-t-il souhaité.
Paul N’GUESSAN
Source: Mali-Horizon