Bourama Diarra, natif de Samatomo, dans l’arrondissement de Nèguèla (Kati) avait passé une bonne campagne d’orpaillage sur le site de Pogolo, dans le cercle de Kangaba. Sur le chemin du retour dans son village le vendredi 11 décembre dernier, il croise à Kati, le chemin d’un voleur qui se déguise en cousin à plaisanterie pour embarquer avec lui à bord du véhicule. En cours de chemin, il lui administre de la drogue à travers un cadeau de biscuit. Bourama s’évanouie et son vrai faux cousin en profite pour lui piquer ses 2.900.000 FCFA et ses deux téléphones portables.
En rentrant chez lui à Samatomo le vendredi 11 décembre dernier après une bonne campagne d’orpaillage sur le site de Pogolo (Kangaba), Bourama Diarra a fait escale vers 11H dans une boutique à Kati pour s’acheter une plaque solaire. Il est abordé par un inconnu qui lui demande la raison de présence. Et quand Bourama lui a répondu qu’il vient acheter un panneau solaire, son interlocuteur lui dit que lui aussi est venu pour les mêmes raisons. Quel est son nom ? A sa réponse, le mec dit s’appeler Mahamadou Traoré. Il improvise aussitôt un cousinage à plaisanterie avec lui. Ou va t-il ? Demande le cousin Traoré. Bourama dit qu’il va à Samatomo, situé à 23 Km de Nèguèla. Son compagnon de fortune s’empresse de dire que ça tombe bien et qu’ils feront route car, lui aussi va à Nèguèla. Les voilà assis l’un à côté de l’autre dans le mini-bus qui va à Nèguèla.
Le prétendu Mahamadou Traoré achète deux paquets de biscuit et administre son poison dans l’autre qu’il remet à son « cousin ». A peine qu’il a mangé le cadeau empoisonné, Bourama s’évanoui avant le véhicule avant leur arrivée dans le village de Djini. Mahamadou demande au chauffeur de les descendre à Djini, car son petit-frère souffre. Il tient Bourama par la main pour descendre, prend son sac à main et laisse le reste de ses affaires dans le véhicule.
L’orpailleur groggy est conduit dans les buissons pour être dépouillé de ses 2.900.000 FCFA, de deux téléphones portables d’une valeur de 50.000 FCFA et d’une clé de 10.000 FCFA. Bourama se réveille en brousse des heures après. Il se rend au village pour raconter sa mésaventure à un passant qui le transporte à Kati où il a déposé plainte contre X à la police et à la gendarmerie. A présent, il ne s’est pas remis. Comme quoi, il faut se méfier des inconnus au commerce trop facile.
La rédaction